Le comité du village Imzizou monte au créneau

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Le comité du village Imzizou, dans la commune de Fréha, relevant de la daïra d’Azazga, s’oppose, et ce dans une déclaration rendue publique parvenue à notre rédaction, à la violation et à l’exploitation illégale des terres agricoles se trouvant sur la rive du Oued Sebaou, sur le territoire du village d’Imzizou. 

En effet, les citoyens du village d’Imzizou ont tenu une réunion le 11 du mois en cours pour dénoncer un passe-droit qui ne passe vraiment pas et qui est l’exploitation illégale des terres agricoles situées sur les rives du Oued Sebaou, se trouvant au niveau de leur village, par un individu qui lui est étranger. « Le 07/04/2014, nous l’avons sommé de quitter les lieux sans délai, et en réponse à notre sommation de quitter lesdits lieux, cet  individu a tenu des propos indécents envers les villageois qu’il défie de lui faire quitter l’endroit, refusant de partir de quelque manière que ce soit…», lit-on sur ledit document. Suite à cela, le comité du village a déclaré l’individu en question à la gendarmerie de Fréha. Le chef de brigade a rassuré les villageois, leur promettant que l’intrus quitterait les lieux pour ne jamais revenir. Selon, le document, daté du 10/04/2014, cette personne a débarqué au même endroit, avec son tracteur agricole, pour exploiter cette parcelle de terre, et c’est à ce moment-là que les citoyens d’Imzizou, stupéfait par son audace, ont décidé de porter plainte auprès de la brigade de gendarmerie de Fréha, « alors qu’on s’attendait à ce que le chef de brigade ordonne à cet individu de ne plus s’approcher des lieux, ce dernier nous a informés que ce litige ne dépendait plus de sa juridiction », précise les rédacteurs du document qui poursuivent : « vu l’incapacité des autorités sollicités à prendre des mesures nécessaire à l’égard de cet individu. Nous, habitants du village Imzizou, avons décidé d’empêcher toutes les activités de cet individu au niveau de la rive du Oued Sebaou et, dans le cas échéant, nous procéderons à d’autres actions pour dénoncer ce passe-droit ».

Karima Talis

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