Ambiance bon-enfant au chef-lieu…

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Ce fut une journée ensoleillée et calme, ce 17 avril 2014, jour ‘’J’’ pour la course à la présidentielle. Les rues de la ville de Bouira étaient désertes. Néanmoins, un petit tour dans les quelques centres de vote que compte la commune nous révèlera que la population a répondu présente à l’appel de l’urne et c’est tout au long de la journée que des familles entières se sont succédé pour remplir leur devoir électoral. Au niveau du centre de vote de l’école primaire Djennidi, du quartier Draâ El Bordj, en plein centre-ville de Bouira par exemple, les organisateurs et représentants des différents candidats à l’élection se sont côtoyés sans l’ombre d’un heurt. Les pro-Bouteflika et les partisans de l’opposition échangeaient avis et opinions, en toute quiétude. Interrogé sur ses réelles motivations à soutenir le candidat Bouteflika, le jeune Hamza dira que son opinion est toute tranchée : «  Bouteflika est le seul candidat à pouvoir garantir la stabilité à notre pays. Alors que les choses vont au plus mal, il est le seul à promettre une révision de la constitution et un remaniement du système. Avec lui, la place sera laissée aux jeunes. J’estime qu’il est à même de provoquer des changements, aussi bien dans le mode de gouvernance que dans la société. À mes yeux, il n’y a aucune autre alternative à Bouteflika et l’Algérie le saura tôt au tard ». De son côté Slimane, un jeune militant du mouvement Barakat de Bouira a déclaré : « Je suis contre le système actuel, je donnerai ma voix pour n’importe quel candidat pourvu que la mascarade actuelle cesse. Le candidat qui présente les meilleures chances de renverser la vapeur est sans conteste Ali Benflis dont le programme promet un changement de fond et une nouvelle république fondée sur des bases plus saines et plus démocratiques. Je suis contre ce quatrième mandat et mon seul espoir est que ce système disparaisse pour de bon ».  Des avis donc très tranchés. Et les résultats s’annoncent serrées, notamment pour les deux candidats favoris. Un point est néanmoins commun à tout le monde, celui de l’espoir de voir les choses changer.                                                

J.B

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