Depuis que des mesures sécuritaires ont été prises par les services postaux, les usagers du bureau de poste de Djemaâ Saharidj ont bien des raisons de se plaindre.Les portes (blindées) de la vaste salle demeurent fermées tandis que les citoyens sont obligés de faire la chaîne devant la grille sise sur le côté, endroit non abrité et jouxtant la route qui mène vers la grande place du village. Que ce soit pour effectuer un versement ou recevoir le paiement d’un retrait ou d’un mandat, le citoyen se retrouve tout seul au milieu de cette foule, sous le regard des passants, à compter et recompter ses billets. Cette situation est vécue quotidiennement par l’ensemble des usagers, y compris les dames logées à la même enseigne. Cela démontre simplement que la sécurité est une question de considération et/ou d’estimation pour le côté intérieur de la fameuse fenêtre. Quand on sait qu’une bijouterie a été dévalisée ces derniers jours dans les environs, on se demande quand les usagers de la poste, eux aussi, auront droit à un minimum de sécurité ! Ajouter à cela qu’aucun auvent n’a été placé depuis belle lurette, et l’on s’apercevra qu’il faut se préparer avant de passer à la poste. Parapluies et chapeaux de paille sont de rigueur selon la saison, les intempéries et le soleil de plomb, ainsi que la question sécuritaire! N’est-il pas temps de veiller à rouvrir cette fameuse porte et à accueillir décemment les pauvres usagers qui continuent, contre vents et marées, à avoir grandement confiance en cette institution réputée si sérieuse?
Sofiane. M.