S’étendant sur des dizaines d’hectares, la ferme pilote de M’Chedallah fait l’objet de beaucoup de convoitises. Plusieurs hectares ont été « sacrifiés » pour les besoins d’asseoir des programmes de logements, tous types confondus, transformant, de ce fait, cette plaine fertile en « montagnes » de béton, lequel avance inexorablement. « Même si les besoins d’extension urbain se font pressés, à cause de la demande en logement qui va crescendo, est-il raisonnable de sacrifier toute cette plaine fertile ? » se demande un habitant de M’Chedallah. Au rythme où vont les choses, cette ferme risque de disparaître. Des centaines d’oliviers sont plantés dans cette ferme. Même s’ils ne sont pas délaissés et bénéficient de taille et d’élagage, il n’en demeure pas moins qu’ils restent exposés au danger. Des pistes pédestres sont créées dans tous les sens de cette oliveraie. Le comble, c’est qu’elles sont transformées en « toilettes publiques » par des individus sans scrupules, qui ne se gênent pas de se soulager aux troncs de ces oliviers. Les déchets et autres détritus y sont, également, jetés sans aucun ménagement. « Cette ferme ne mérite, absolument, pas ce triste sort…», se désole un autre habitant de l’ex-Maillot.
Y. S.
