Les habitants de la cité Tazaghart inquiets

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à  cause d’une cassure survenue sur la canalisation au sous-sol d’un bâtiment, la situation régnant au niveau de la cité Tazaghart Achour, à la sortie Nord de Bouira, devient de jour en jour inquiétante ! L’eau qui fait irruption avec une force inouïe dans la cave fait craindre que les murs minés par les infiltrations ne finissent par s’effondrer. Devant la crainte de quelque catastrophe qu’ils considèrent comme imminente, les habitants ont réagi en adressant une pétition accompagnée d’un PV de constat établi par un huissier à chacune des autorités concernées. Signée par une vingtaine d’entre eux, ladite pétition était datée du 18 novembre 2014, alors que le PV de constat était du 13 du même mois. Ils espéraient une réponse satisfaisante de la part du principal destinataire, en l’occurrence monsieur le wali. Premiers à se déplacer sur les lieux, les agents de L’ADE déclaraient, après constat, que le problème ne les concernait pas. Ceux de l’OPGI, arrivés plus tard, ont donné la même réponse. Résultat, cela fait cinq ou six mois que cette situation angoissante dure. Nous n’avons pas eu accès à la cave lors de notre déplacement sur les lieux, mais nous avons constaté le bruit assourdissant de l’eau au niveau de la canalisation endommagée, confortant les termes du PV de constat de l’huissier.

Le document, d’ailleurs, est clair: les murs de la cave saturée d’eau pourraient céder, un jour, et le bâtiment privé d’une base solide risquerait alors de s’écrouler comme un château de carte. Il y a donc urgence. Mais qui de l’ADE ou de l’OPGI en est concernée? Tandis que les deux entités se rejettent systématiquement la balle, des dizaines de vies sont peut être en danger de mort. Sans compter que l’eau, à force de stagner, pourrait, comme le fait justement craindre encore la pétition, constituer une source de maladies à transmission hydrique. Voilà où conduit l’autonomie de nombre d’organismes étatiques. Au lieu d’être à l’écoute et au service du citoyen, ils n’ont, apparemment, d’autres soucis que ceux de la rentabilité et de la productivité. Il reste cependant la justice. Les habitants, forts de ce rapport de constat et de cette pétition, peuvent saisir le tribunal de Bouira ou la chambre administrative pour identifier le vrai responsable et l’obliger à prendre en charge le problème qui se pose. 

Aziz Bey  

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