Le cheptel bovin renforcé

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Au cours de la semaine écoulée, pas moins de six jeunes qui veulent s’investir dans ce créneau, ont bénéficié de crédits, dans le cadre du dispositif de l’ANSEJ. 

Depuis plusieurs décennies, plus exactement à partir du début des années 70, le cheptel bovin a commencé à disparaître des foyers de la commune de M’Kira, alors qu’auparavant, chaque famille possédait sa paire de bœufs et en était fière, alors que d’autres, les plus aisées,  élevaient une ou deux vaches. Ces toutes dernières années, cet élevage a repris timidement, notamment dans la basse M’Kira (plaine) où on recense quelques producteurs de lait, mais qui se comptent, tout de même, sur les doigts d’une seule main. Cependant, grâce à l’aide l’Etat, il est à espérer que la localité retrouve la place qui lui échoit dans les différents élevages, d’autant plus que tout pousse à cette réussite, notamment la volonté affichée par les jeunes qui ont à cœur de se mettre à cette activité. D’ailleurs, au cours de la semaine écoulée, pas moins de six jeunes qui veulent s’investir dans ce créneau, ont bénéficié de crédits, dans le cadre du dispositif de l’ANSEJ. « Effectivement, avec l’allègement des procédures administratives, six jeunes de la commune ont réceptionné chacun, huit (8) vaches d’importation. Ce sont des génisses pleines, soit un total éventuel de quarante huit têtes bovines, de trois races différentes, à savoir les françaises Pie noie Holstein et Montbéliarde et l’allemande Fluvieh », nous confie M. Farid Tritri, un vétérinaire qui va suivre de très près ce nouvel arrivage de cheptel. Par ailleurs, notre interlocuteur nous apprendra que ces vaches, dans leur milieu naturel (pays d’origine) peuvent donner plus de quarante (40) litres de lait par jour, alors que chez nous, il est à espérer qu’elles atteignent la trentaine de litres. Questionné sur le devenir de la vache d’origine locale, qui est en voie de disparition, notre interlocuteur nous apprendra que cette race, appelée « La brune de l’Atlas », n’est élevée, actuellement, qu’à Tikjda et Tala Guilef, mais qu’elle ne peut être développée, car elle ne peut produire plus de deux litres de lait par jour, alors que son entretien est très onéreux.                    

Essaid  Mouas

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