Manœuvres de simulation des éléments de la protection civile

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Les éléments de la protection civile ont effectué dans la matinée d’hier, une opération de simulation, au niveau de la prison de Tizi-Ouzou, a-t-on appris auprès de la protection civile. Pris de panique, les habitants des quartiers, à proximité de cet établissement pénitentiaire, ont été surpris. Vu la fumée et le bruit des sirènes qui a résonné dans les quatre coins de la ville des Genêts, certains ont pensé à une mutinerie dans la maison d’arrêt ou à une éventuelle attaque terroristes, bien d’autres scénarios encore ont été échafaudés. Notre source écarte toutes ces suppositions, précisant qu’il s’agissait des éléments du service de la protection générale (SPG). Joint par téléphone, hier après-midi, un élément dudit service apporte des éclaircissements : «il s’agissait d’une série d’exercices opérationnels programmée au niveau de différents établissements. C’est un programme tracé que nous faisons, chaque année, dans des établissements à caractère industriel et des établissements publics.», a-t-il indiqué ajoutant qu’«il s’agit d’une simple opération. En fait, nous avons l’habitude de faire ce genre de simulation qui rentre dans le cadre du plan d’action des activités quotidiennes de la protection civile». Une autre source, contactée par nos soins affirmera et insistera sur le fait que ce type d’opération de simulation peut se révéler intéressant à plus d’un titre. Selon ses dires, cela leur permettra notamment de vérifier la fiabilité du système d’intervention et d’habituer par la même occasion les équipes de secours à ce genre d’opérations. «Il faut aussi dire que c’est un excellent moyen pour découvrir les carences éventuelles de nos équipes, que ce soit au niveau des agents chargés de l’intervention ou du matériel utilisé. De plus, cela nous permettra de corriger ces manques pour être performant et efficace en mode réelle.», a-t-il conclut, affirmant que les gardiens de ladite prison ont pris part à cet entraînement pour prévenir d’éventuels accidents. «Il ne s’agit pas de la dernière opération du genre, d’autres suivront, cela rentre dans le cadre du développement de nos performances».

Samira Bouabdellah

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