Le civisme en déclin

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Sur le bas côté des routes nationale 30 et 36, qui mènent vers les hauteurs du Djurdjura, des décharges sauvages pullulent et s’étendent du barrage de Taksebt jusqu’au lieudit La main du juif.

L’hygiène et la propreté disparaissent graduellement des villes et villages de Kabylie, même ceux qui font face au majestueux Djurdjura, comme les communes d’Iboudrarène et Ouacifs, qui semblent apparemment dépassées par toute la pollution qui y règne. Sur le bas côté des routes nationale 30 et 36, qui mènent vers les hauteurs du Djurdjura, des décharges sauvages pullulent et s’étendent du barrage de Taksebt jusqu’au lieudit La main du juif. Que l’on aille à Ouacifs, Iboudrarène – Aswel, ou dans d’autre localités de la région, c’est le même décor, des ordures partout !

Les municipalités concernées ne semblent guère en mesure de faire face à la situation et d’en finir avec ces dépotoirs sauvages, malgré les sanctions prises à l’encontre des pollueurs. Des passants jettent leurs ordures abondement aux bords des routes, ignorant les affiches d’interdiction, et cela ce fait au su et au vu de tout le monde, Chaque week-end, des bus et des voitures, immatriculés dans toutes les wilayas, ramènent des citoyens qui s’offrent des moments d’évasion dans cette région montagneuse, dont la vocation touristique est à asseoir. Certains abandonnent leurs ordures et leurs restes anarchiquement, polluant les lieux et mettant la santé des autres citoyens qui y viennent en danger. « Tous les déchets et ordures jetés ça et là attirent des insectes et les animaux errants, il y a même des singes qui y viennent pour se nourrir et qui s’approchent même des zones habités, jusqu’au village de Tala n’Tazerth, sis à 2km du chef-lieu communal d’Iboudrarène, causant des dégâts aux vergers », affirme un jeune étudiant de la localité. Prenant conscience de toute cette pollution, source de maladies contagieuses qui mette en danger les citoyens, les APC de Ouacifs et Iboudrarène font tout pour remédier à cette situation, notamment en fournissant le matériel pour nettoyer les routes, mais les détritus et les saletés refont surface à chaque fois.

Ali Mohamed Massinissa

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