Les habitants de Lqahwa n'Chaâvane réclament des ralentisseurs

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Comme nous l’avions rapporté dans notre édition de lundi dernier, la RN25 a été rénovée. Du coup, en dépit du passage dans des agglomérations telles que Maâmar ou encore le lieu-dit Lqahwa n’Chaâvane, des automobilistes ne lèvent pas leur pied de l’accélérateur. Les habitants et notamment les écoliers, qui passent par cette route en empruntant la chaussée par manque d’accotements, sont constamment en danger. C’est pourquoi les résidents ont placé des barricades de tout genre sur une distance de plus de cinq cents mètres, interpellant les responsables concernés sur l’emplacement de ralentisseurs qui dissuaderont les usagers de cet axe routier à réduire leur vitesse. «Je dois quotidiennement accompagner mon enfant, à peine âgé de six ans, jusqu’à l’école primaire de Maâmar. Des fous au volant poussent les passants à prendre le bas côté de la route. Des catastrophes sont attendues sur cette RN25, si des ralentisseurs ne sont pas placés dans les endroits que nous avions signalés», nous dira ce parent d’élève. Tout comme ce dernier, ils sont nombreux à montrer leur colère. «Aucune plaque n’indique la présence d’une agglomération à ce niveau. Il faudrait quand même signaler qu’il y a présence de piétons dans les alentours», ajoutera une autre personne. «Nous avons même tracé à la peinture, les endroits où doivent être ces ralentisseurs. Ils sont en nombre de trois, surtout en amont du sommet de côte. Nous interpellons les responsables concernés à prendre leurs responsabilités si ces ralentisseurs ne sont pas implantés de sitôt», nous confiera un jeune du village. Indubitablement, cet appel aura son écho, c c’est vraiment avec de la peur au ventre que les habitants de ces hameaux traversent même la chaussée pour attendre un fourgon de transport de passage. A défaut, des plaques interdisant de rouler à plus de trente kilomètres par heure s’imposent dans un premier temps. Notons que ce tronçon est un palier où certains automobilistes s’adonnent à un rallye. A quand ces ralentisseurs? s’interrogent les contestataires.

Amar Ouramdane 

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