La RN24, notamment son tronçon reliant Azeffoun à Béjaïa le long de la côte, devient de plus en plus un calvaire pour ses usagers. Ce qui devait être une belle promenade devient au fil des kilomètres un tourment pour les automobilistes. La détérioration de la chassée et ses affaissements la rendent impraticable sur plusieurs kilomètres, que ce soit du côté de la wilaya de Béjaïa ou de Tizi-Ouzou. Ainsi, à Sidi Khelifa, à Béni Ksila, au Cap Sigli, à Saket, à Tala Guilef, des affaissements ont vu le jour et par moment sans qu’ils soient signalés au risque de provoquer des accidents. Après les dernières pluies, le phénomène s’est accentué donnant lieu, par endroit, à de véritables glissements de terrains. Pour rappel, Azeffoun est reliée à Béjaïa par la RN24 sur une centaine de kilomètres. Une véritable route de corniche sans grande circulation, en somme, un plaisir tout court. D’ailleurs, du côté de Béjaïa, plusieurs projets touristiques voient le jour ce qui témoigne de l’importance de cet itinéraire. Ces derniers temps, donc, il faut près de deux heures de temps pour consumer le trajet, ce qui nous donne une vitesse moyenne de 50 kilomètres à l’heure. Une situation qui semble aberrante en soi. Il nous faut pratiquement le même temps pour passer par Adekar via Azazga. Pourtant, la topographie n’est pas la même et la circulation n’est pas du tout la même au vu des camions qui transitent par cet endroit.
D. Ferhat