S’il y a de cela deux ans, les habitants d’Imazgharène, le plus grand village de la commune, devaient, à chaque fois, fermer le siège de la daïra ou celui de la mairie pour réclamer l’eau potable, aujourd’hui, le problème est définitivement réglé. » C’est grâce à nos efforts et à ceux des services de l’hydraulique que l’eau coule, presque chaque jour, des robinets des villageois », nous confiera le maire, M. Slimane Ouali, avec qui nous avons pris attache. Les deux réservoirs du village sont remplis à partir de la station de Tizi Larbâa sur les hauteurs de Draâ El Mizan. » Pour que l’eau du barrage Koudiet Acerdoune arrive dans ces réservoirs, il a fallu que nous réalisons une nouvelle conduite sur plus de deux mille mètres linéaires », poursuivra-t-il. » Le réservoir d’Imazgharène – est de trois cents mètres cubes est rempli en cinq heures de pompage. C’est une quantité de plus de deux millions de litres de même pour celui d’Imazgharène ouest. Chaque village reçoit plus d’un million de litres », dira l’adjoint au maire, M. Aïssaoui. Depuis le transfert de cette eau, certains forages ne sont pas mis en service. » Le forage réalisé à Imazgharène est fermé. Nous l’utiliserons seulement au cas où il y aura une panne « , ajoutera le maire. D’après deux agents chargés de la distribution de l’eau, la situation est nettement améliorée. » Ce n’est pas encore du 24H/24, mais l’alimentation en eau s’est nettement améliorée. Les villageois ne réclament plus ce liquide précieux », avouera M. Larbi El Hadi, l’un des deux agents. Par ailleurs, le maire a interpellé les responsables de l’ADE pour bien gérer la distribution de l’eau. » Il y a une consommation abusive de l’eau. C’est le rôle de l’ADE de gérer maintenant la répartition de ce liquide précieux. Des quantités importante de l’eau se déversent sur les trottoirs », apprend-on. Profitant de cette occasion, le P/ APC nous fera un point sur la pénétration du gaz de ville dans sa commune. » Ce sera du 100% d’ici la fin de l’année », annoncera-t-il avec satisfaction. » Pour le chef-lieu et la périphérie jusqu’à Ath Sidi Maâmar et les frontières avec Aïn Zaouia, Draâ El Mizan et Bounouh, c’est déjà fait. Du côté d’Imazgharène, le réseau sera mis en service d’ici deux mois. Du côté sud, à Ath H’Niche, Melayène, il a été mis en service depuis plus d’un mois. Du côté d »Ath Ali, d’Ath Boumaâza, d’Iâzouzène, d’Ihedaddène, ça sera dans quatre mois. À Kalous et aux hameaux environnants, le projet est à 90% de réalisation. Grâce aux efforts de l’APC, qui a contribué à l’ouverture de nombreuses pistes, cette fois-ci, il n’y aura plus d’omis », conclura le maire. À entendre ces responsables, le défi concernant ces deux commodités de base est relevé dans cette municipalité qui compte plus de quinze mille habitants.
Amar. Ouramdane