Ces semi-remorques indésirables

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Les semi-remorques, qui empruntent la RN5, qui traverse la commune d’Ath Mansour, provoquent la poussière à leur passage et indisposent les passants par le bruit assourdissant de leurs puissants moteurs. Ils transportent généralement des matériaux de construction, comme le sable, le gravier et autres, en direction des chantiers ouverts un peu partout, comme celui de la pénétrante Adjiba – Béjaïa. «Ces camions de gros tonnages, certes, importants pour l’activité économique de la région, mais ils provoquent beaucoup de désagréments aux habitants. L’excès de vitesse et les dépassements dangereux sont autant de griefs que retiennent les habitants de la commune contre les routiers », nous dira un habitant de Taourirt, chef-lieu communal. Leur nombre a, littéralement, explosé pour diverses raisons. Ils « écument » cette route durant toutes les journées ouvrables. Comme nous l’avons remarqué à plusieurs reprises, ces semi-remorques roulent, parfois, en cortège de 5 à 8 camions, ce qui provoque un sentiment de frayeur chez les habitants, notamment les piétons, qui, pour traverser la route, doivent faire preuve d’une vigilance infaillible pour arriver sain et sauf sur l’autres rive de la RN5. Beaucoup de ces transporteurs appuient excessivement sur le champignon en pleine agglomération, ce que réprouvent les habitants, qui demandent, à chaque fois, aux autorités locales, la pose de ralentisseurs supplémentaires, car ceux qui existent n’ont pas réussi apparemment à dissuader les chauffeurs à diminuer la vitesse. « Durant les week-ends, les habitants, notamment les riverains de la RN5, retrouvent une certaine sérénité avec la diminution du nombre de ces camions. Mais à partir de dimanche, c’est le retour du vacarme » dira un riverain de la RN5.

Y. Samir

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