Ce n’est qu’un au revoir

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Après quatre journées d’intenses activités, avec pas moins de trois représentations théâtrales quotidiennes, et tant de joie, il n’est pas facile de baisser rideau et clôturer la fête.

En effet, comme toutes les autres précédentes éditions de ce festival local du théâtre dédiées à l’enfance, celle de 2014 fut également un total succès sur tous les plans. « L’organisation a été plus que parfaite. Le programme a été scrupuleusement respecté et les troupes présentes ont, toutes, été à la hauteur de cet événement », nous ont déclaré plusieurs parents, venus accompagner leur progéniture. Au demeurant, au cours de ces journées théâtrales qui s’étaient étalées du 1er au 4 de ce mois en cours, pas moins d’une douzaine de pièces ont été présentées au jeune public par différentes troupes venues de l’intérieur de la wilaya ou des wilayas limitrophes, à l’exemple de Boumerdès, Bouira ou Alger. Donc, après la dernière représentation exécutée par la troupe de la coopérative artistique du nouveau théâtre des Isser (Boumerdès), un temps a été accordé au jury pour délibérer et rendre public le palmarès de cette huitième édition. Ainsi, le grand prix du jury est revenu à l’association « Théâtre de demain » de Baraki (Alger), alors que l’association culturelle « Ibsourène », de Larbaâ Nath Irathen, s’est offerte deux prix : celui de la meilleure mise en scène et celui de la meilleure scénographie. Quand au prix du meilleur texte dramatique, il a été attribué à l’association des activités de jeunes « AAJ » de Ain Bessam (Bouira). En ce qui concerne les prix individuels, le jeune Essaid Mahmoudi, de l’association des arts dramatiques de Ain Zaouïa, n’a pas eu de peine à s’adjuger le prix de la meilleure création musicale, alors que son camarade de la même troupe, en l’occurrence Rochdi Massaid, s’est vu décerné le meilleur prix pour le chant. Par ailleurs, en ce qui concerne les meilleures interprétations, tant masculines que féminines, les prix ont été offerts pour Sabi Ali de la troupe « Boudour El Fène » de Boumerdès et Bouassila Samia de la troupe « Thala » de Ain Zaouïa. Avant d’achever cette liste, le président du jury appelle deux enfants âgés à peine de huit ans, vêtus de costumes et cravatés comme deux jeunes mariés qui s’avancèrent sous des applaudissements nourris, heureux et saluant l’assistance comme deux grandes vedettes déjà habitués aux honneurs. Il s’agit de Gasmi Walid et Kaddour Ali, deux danseurs qui avaient charmé le public lors de la séance d’ouverture, dans l’opérette dédiée aux enfants enlevés et assassinés intitulée « Bin lila oua n’har ». Comme pour l’ouverture de cette huitième édition, le maire de la localité en l’occurrence M. Marzouk Haddadi, sera appelé pour fermer officiellement cette manifestation culturelle. Dans sa brève intervention, il a tenu encore à féliciter M. Amar Sellami, le directeur de la maison de jeunes de Ain Zaouïa et directeur du festival, pour le travail accompli et pour tout le plaisir qu’il a donné aux enfants de la commune de Ain Zaouïa et a tenu également à féliciter tous les lauréats et les participants. Quant aux enfants qui regrettaient déjà la fin de la fête, il leur dira : « Je vous promets que ce n’est qu’un au revoir et que la prochaine édition, l’année prochaine, sera encore meilleure ».

Essaid  Mouas

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