Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a nommé hier, les membres du nouveau gouvernement que dirigera le Premier ministre Abdelmalek Sellal, lit-on dans un communiqué de la présidence de la République. Nous notons que parmi les ministres de l’ancien exécutif, plus d’une dizaine, ont été soit remerciés soit chargés d’autres fonctions. Parmi les ministres congédiés, on retrouve Khalida Toumi, de la Culture, Karim Djoudi des Finances, Bouabdallah Ghoulamallah des Affaires religieuses, Mohamed Amine Hadj Said du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Chérif Abbas des Moudjahidine, Baba Ahmed, de l’Education, Mohamed Khedri chargé des relations avec le parlement, Souad Bendjaballah de la Solidarité Farouk Chiali ministre des Travaux publics, Mohamed Benmaradi, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale et Mustapha Benbada, ministre du Commerce, Madjid Bouguerra, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines. soit douze membres de l’ancien exécutif. Aussi, on a enregistré des permutations de ministères, tels que Mohamed Djellab du ministère délégué auprès du ministre des Finances chargé du budget vers celui des Finances, Amara Benyounès, du ministère du Développement industriel et de la Promotion de l’investissement vers celui du Commerce, de Mohamed El Ghazi du ministère auprès du 1er ministre chargé de la Réforme du service public à celui du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, et enfin, de Abdelkader Messahel, de la Communication à celui du ministère délégué auprès du ministre des Affaires étrangères chargé des Affaires maghrébines et africaines. Ce remaniement prélude à une prise en charge débridée des affaires du pays. Ce qui ne signifie en rien que les ministres remerciés ont été en deçà de ce qu’on attendait d’eux, bien au contraire, ils ont, pour la plupart, rempli, avec compétence, la mission qui leur a été dévolue. C’est tout à fait naturel et dans le fonctionnement normal des choses, dans une République, que les ministres ne durent pas dans un gouvernement et la règle veut qu’on passe la main à d’autres, tout autant soucieux de l’intérêt national.
S.A.H.