Un collégien, qui se rendait à l’école, lundi passé a été agressé à proximité de la place publique de Raffour, par un chien errant qui l’a mordu en plusieurs endroits avec acharnement. Quelques citoyens présents sur les lieux sont intervenus pour faire fuir la bête, qui donnait des signes de maladie, selon des témoins oculaires, mais sans pour autant arriver à la maîtriser. Evacuée vers les urgences de l’EPH de M’Chedallah, la victime, âgée de 13 ans s’en est sortie avec plusieurs plaies de morsures, pour lesquelles il a reçu les premiers soins avant d’être orienté vers le service de la prévention de l’EPSP pour recevoir les premiers vaccins antirabiques. Cet énième agression de citoyens par des chiens errants repose, avec acuité le cas de ces meutes d’animaux errants qui déambulent tranquillement autour et à l’intérieur même de cette importante agglomération. L’appréhension est d’autant plus grande que l’opération d’abattage de bêtes errantes dans cette commune vient à peine d’être bouclée. Ce qui montre déjà des carences dans la gestion de ce problème, sachant que ce fléau, qui prend des proportions alarmantes, est loin d’être maîtrisé. De plus, la saison chaude, qui s’étalera sur cinq mois, vient à peine de montrer ses « croc », une période propice à la propagation rapide du virus de la rage. Pour rappel, l’année passée, la rage avait décimé tout un troupeau de bovins dans la localité de la Crête rouge dans la commune d’El Adjiba, avant de se propager rapidement vers l’Est où une femme a été retrouvée sans vie après avoir été mordue par un chien à M’Chedallah. Un cas de rage avait été dépisté sur un chien à Tiksiriden, dans la commune de Chorfa et un autre dépisté sur une brebis à Ighil Naît Ameur dans commune d’Ahnif. Notons, pour conclure, que le chien qui a provoqué des blessures au collégien de Raffour court toujours et que la prudence des citoyens est recommandée.
Oulaid soualah