Docteur, êtes-vous l’initiateur de ces rencontres ?
Oui, effectivement, en collaboration avec le CHU de Béjaïa et la faculté de médecine de l’université Abderrahmane Mira, son binôme, nous avons pu faire venir, à Bejaïa, cette délégation de spécialistes stéphanois.
Quel est le but recherché ?
Outre la relation médicale entre le CHU et la faculté l’amélioration de la qualité de formation des étudiants et celle de la prise en charge des malades sont, en réalité les principaux objectifs.
Est-ce un partenariat qui durera dans le temps ?
Je l’espère. Le tape-à-l’œil n’intéresse personne. Notre souhait est d’avoir une coopération à long terme, régulière et multidisciplinaire, tant pour les généralistes que pour les paramédicaux et autres.
Tout à l’heure, au cours des débats, vous parliez de soins de suite…
Sans soins de suite, on ne peut poursuivre le traitement et la prise en charge du patient. Dans le département de la Loire, il y a 160 lits d’hospitalisation complète en rééducation et 160 autres dans les soins de suite, alors qu’à Béjaïa, il y a peut-être une dizaine, à peine, à Ilmaten.
Il y a eu une intervention au sujet des soins à domicile. Confond-on les deux soins ?
En effet, c’est le cas. Il y a une totale confusion. Il faut introduire dans le système médical algérien les soins de suite, à ne pas confondre avec les soins à domicile.
Propos recueillis par A. Gana

