Le FFS plaide pour un consensus national

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Le Front des forces socialistes (FFS) estime que la mise en place d’une constitution consensuelle passe par la reconstruction du consensus national. En effet, pour le premier secrétaire national du parti, Ahmed Betatache, le contraire serait « mettre la charrue avant les bœufs ».

C’est lors de son intervention, hier à l’occasion des travaux du 1er forum des élus, tenu à Tizi-Ouzou, que le premier secrétaire national du parti a souligné la nécessité d’un consensus national, avant de mettre en place une constitution consensuelle. Pour Ahmed Betatache, un projet de reconstruction du consensus national est nécessaire, « avec une analyse et un débat profond entre tous les représentants de la scène politique et du pouvoir ». Et de poursuivre : « Le projet de consensus national auquel appelle le FFS vise à trouver les points communs entres les différentes parties. » Par ailleurs, le premier responsable du FFS profitera de l’occasion afin de revenir sur les positions prises par le parti lors des précédentes élections. Ainsi, expliquera Ahmed Betatache, si « la participation aux élections locales a permis de renforcer la présence de notre formation au sein de la société », la position du FFS, quant à l’élection présidentielle, « a été difficilement comprise dans un premier temps ». Puisque, explique l’orateur, « le FFS n’a pas participé à l’élection, n’a pas présenté de candidat, ni n’en a soutenu, et encore moins n’a appelé au boycott ». Mais cette position, a poursuivi le secrétaire national du FFS « s’est avérée, par la suite, être une bonne position, et tout le monde s’accorde avec moi à le dire. », dira-t-il en parlant de l’élection présidentielle. Car, enchaîne-t-il, « nous n’avons pas pris part à cette pièce de théâtre, en tant qu’acteurs, comme nous n’avons pas applaudi. »  Pour ce qui est de la rencontre d’hier, Ahmed Betatache, tout en saluant cette initiative de la fédération de Tizi-Ouzou, ayant tenu le premier forum des élus, a souhaité qu’elle soit un exemple pour les autres wilayas pour la tenue de forums similaires. Le 1er forum des élus FFS qui s’est tenu, hier, après 6 autres tribunes locales, abrités par les localités de Drâa El Mizan, Aït Yani, Larbaâ Nath Iraten, Tigzirt, Souamaâ et Tizi-Ouzou, a été l’occasion pour les participants de faire le point sur les différents problèmes rencontrés par les élus. Et ceci, dans la gestion des affaires des municipalités et la relation avec les citoyens. Tentant ainsi, hier, de faire le point  de tout ce qui a été relevé lors des précédents forums locaux. Une manière de « faire de l’élu un acteur du changement » et de « renforcer sa position en tant que pont entre le citoyen et l’administration », comme l’a souligné le premier secrétaire fédéral du parti, Farid Bouaziz, lors de son intervention. Ce point de vue est partagé par le secrétaire national chargé aux élus, Belkacem Benamour. L’ouverture du forum a aussi vu la participation du président de l’Assemblée Populaire de Wilaya, Hocine Haroun, qui s’est étalé sur les activités de l’assemblée, il a souligné  « le mot d’ordre » de l’APW de Tizi-Ouzou, c’est celui « d’oser passer à l’action ». Il fera remarquer d’ailleurs que certaines décisions de l’assemblée n’ont pas été bien reçues, mais au contraire « critiquées ». Il cite l’exemple des subvenions « parfois doublées aux associations qui activent », ou encore, celles octroyées à pas moins de 11 fêtes villageoises et communales. Quand à celles offertes au club de la JSK, ce n’est autre chose que « financer un symbole » dira t-il. Chose qui s’est d’ailleurs faite, ajoute t-il, « au temps de feu Aïssat Rabah ». A noter que le forum des élus FFS, organisé hier, s’est tenu en prévision de deux autres dont le prochain se tiendra vers la fin de l’année en cours.

T. Ch.

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