Les quarante sept locaux commerciaux destinés aux jeunes chômeurs sont en voie d'achèvement.
Actuellement, il ne reste que quelques travaux de peinture et d’assainissement. Il ne manque pas vraiment grand chose pour les mettre en service, apprend-on d’une source proche de l’APC. « Pour permettre aux attributaires de constituer leurs dossiers auprès de la Cnac et de l’Ansej, nous leur avons établi des contrats provisoires du moment qu’ils sont sur la décision collective », ajoutera la même source. Interrogée sur la date fixée pour leur livraison, notre source nous répondra que probablement, ce sera pour le 05 juillet prochain. « Quand ils seront réceptionnés définitivement, nous passerons à la deuxième étape. Il faudra évaluer le montant de la location selon la superficie occupée et l’étage. En tout cas, c’est un projet qui rendra service à ces jeunes », conclura la même source. Effectivement, ces locaux localisés tout près de la mosquée du chef-lieu sont attendus par les jeunes de cette municipalité où il faudra faire des mains et des pieds pour dénicher un petit local. « Ceux qui ont des locaux les exploitent eux mêmes. Ici, il n’y a aucun espace pour lancer une activité. Nous n’avons rien, ni cabinet d’avocat ni photographe. On est lié qu’on le veuille ou non, à Draâ El-Mizan ou à Draâ Ben Khedda », nous dira ce jeune demandeur ayant obtenu son diplôme de réparateur d’appareils électroménagers. En tout cas, les jeunes de cette municipalité attendent avec impatience de recevoir les clés de ces locaux. « Toutes les prestations de service dont aura besoin le citoyen y sont prévues, allant du photographe en passant par un salon de coiffure pour dames jusqu’à un local pour écrivain public », nous apprendra une source proche de ce projet. Si ces quarante sept locaux ont finalement vu le jour dans ce petit centre urbain, il n’en est pas de même pour les cinquante trois autres restants. Tout d’abord, il faut dire qu’une ébauche du lancement de trente trois autres était lancée, mais sans arriver à terme. Après les terrassements et les fouilles, l’entreprise est confrontée à un problème de financement après que les matériaux de construction eurent subi une hausse des prix. Alors le projet est abandonné. A chaque fois que sa relance est programmée, d’autres entraves apparaissent. Il faudrait trouver un moyen pour les relancer quitte à les inclure dans les PCD, car ils sont indispensables dans cette municipalité. Quant à ceux prévus à Tafoughalt, un grand village de la commune, aucune suite ne leur a été donnée. Notons, enfin, que ces locaux du programme du président de la République ont tout de même soulagé des milliers de jeunes sur tout le territoire national.
Amar Ouramdane