Retard dans la mise en service du réseau d’AEP

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L’opération de réhabilitation du réseau d’AEP du chef-lieu communal vient d’être clôturée après un retard assez important. Mais sa mise en service risque de prendre encore du temps pour plusieurs raisons, la première étant la remise en état des lieux vu que des centaines des traverses effectuées lors de la réalisation des fouilles et de la pose de la tuyauterie ont dégradé la chaussée et les trottoirs. Sans cette dernière opération de la close du cahier de charge, qui consiste en la remise en état des lieux, la réception définitive ne peut être prononcée malgré le fait que les essaies effectués s’avèrent concluant. La contrainte suivante est celle de la pose des compteurs que les citoyens refusent catégoriquement et qui était l’une des raisons principales de la protestation des citoyens au début du mois d’avril, ponctuée par plusieurs marches et la fermeture des sièges de la daïra et de l’APC, à plusieurs reprises. Des actions de rue en série durant presque un mois qui n’ont pris fin qu’avec la venue du wali qui a réussi à désamorcer la situation en s’engageant à étudier le dossier de la pose de compteurs de l’ADE et satisfaire le maximum de point mentionnés dans une plateforme de revendications qui lui a été remise. Rappelons que sur les 300 compteurs installés par l’ADE, durant cette opération de réhabilitation lancée en 2012, plusieurs dizaines ont été retirés par les citoyens, durant leur mouvement de révolte, et remis à l’APC en vue de leur restitution à l’ADE en guise de protestation contre la vétusté du réseau de l’AEP et l’insuffisance de la qualité de l’eau reçue dans les foyers, remettent aussi en cause le système du captage et du transport de ce liquide précieux à partir de El Aïnser averkan (source noire) d’Imesdourar. Les citoyens exigent également l’installation d’un système d’épuration de l’eau. Espérons que le bras de fer ne sera pas réédité d’autant plus que, selon les affirmations du maire intérimaire, aucune convention de gestion n’a été faite entre l’APC et l’Algérienne des eaux. Notons, enfin, que cette première tranche de réhabilitation du réseau d’AEP, au profit du chef-lieu communal et le village périphérique Aggach, pour un total de 800 foyers, sera suivie d’une deuxième au cours de laquelle seront réhabilités les réseaux de distribution du vieux Saharidj et du village Ath Ouavane qui touchera 700 foyers. Une source proche du maître de l’ouvrage a affirmé qu’il ne manque au dossier que l’avis d’appel d’offre réglementaire et la désignation de l’entreprise réalisatrice et que cette deuxième tranche sera lancée dans un proche avenir.

Oulaid Soualah

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