Les températures inhabituelles enregistrées depuis le début du mois de mai, inquiètent les citoyens.
Plus de 30° en milieu de semaine, avec un taux d’humidité tout aussi important, donnant lieu à une atmosphère des plus insupportables. Une situation préoccupante, notamment pour les agriculteurs. En plein printemps, les températures affichées sur les baromètres sont loin d’être clémentes. En effet, ayant atteint, ces derniers jours, la moyenne de 30° et plus, elles font plus penser à la saison estivale. La hausse du taux d’humidité n’aidant pas, on suffoque presque. La chaleur insupportable dissuade les citoyens de toute sortie sous un soleil de plomb. Ce n’est plus les températures clémentes propres à la saison qu’affiche le baromètre, mais bien quatre, voir cinq, degrés de plus. Une situation qu’on craint de voir durer et dont les conséquences risquent d’être importantes. Car, avec une telle chaleur, on peut s’attendre à une multiplication des feux de forêt, dont l’apparition se ferait encore plus tôt que d’habitude. Le problème du manque d’eau, qui guète, chaque été certaines région de la wilaya, est aussi à appréhender un peu plus tôt. Et qui dit un peu plus tôt, dira certainement pour une période encore plus longue, c’est à dire pas avant l’arrivée de l’hiver. Un mal de plus pour les citoyens de ces régions Ô combien nombreuses. Il faut dire aussi que même l’hiver, cette année, a été clément. On a, en effet, enregistré des pluies peu abondantes. Si ce n’est en quelques rares jours où elle a été plus au moins intense, au mois de février. L’hiver s’étant passé comme un printemps, place est directement cédée à l’été et les prochains mois s’annoncent rudes. Pour la population de Tizi-Ouzou, justement, l’été est déjà là. Même les habitudes estivales des gens ont vite fait de réapparaître. Les climatiseurs se sont remis à gronder et les pics de consommation d’électricité sont d’ailleurs à prévoir. Les habitudes vestimentaires aussi puisque tout le monde s’est mis aux tenues d’été de même qu’un esprit de vacances et de détente a commencé peu à peu à s’installer avant l’heure. On n’hésite, en effet, plus à se rendre à la plage, par exemple. Et là les premiers baigneurs, encouragés par la chaleur, piquent volontiers une tête. De leur côté les agriculteurs ne cessent de se plaindre. Car, pour eux, ce n’est pas de tout repos que de faire face à ce temps aride. Un tel climat ne peut, en effet, qu’être néfaste à leur culture. C’est d’ailleurs pour cette raison que les yeux sont rivés sur les services de la météorologie, espérant des prévision du temps un peu plus clémentes.
T. Ch.
