Une dizaine d’habitants de la cité GMS ont procédé tôt dans la matinée d’hier, à la fermeture du siège de l’OPGI, sis au niveau du quartier 20 août 1956, dans la commune d’Akbou, a-t-on constaté sur place. En effet, les frondeurs exigent par cette action le raccordement de leurs foyers au réseau du gaz de ville. Un projet qui était, selon eux, mis à l’écart par les responsables concernés. Ainsi, le chef de l’Agence OPGI d’Akbou, M. Omar Brahmi, a promis aux protestataires de régler le problème dans un délai de 15 jours. Une décision satisfaisante, selon les habitants, mais qui reste tout de même à concrétiser. Plusieurs actions de même envergure ont été faut-il le rappeler, menées par les habitants de ce quartier. Pour plus de précision, nous nous sommes reprochés du chef de l’agence qui nous dira : « Généralement, lorsque l’entreprise réalisatrice du projet arrive au stade de l’installation du réseau de gaz, on renvoie ces travaux à la Sonelgaz pour vérifier, notamment les essaies de l’étanchéité. Or, cette dernière a relevé des réserves ». Dans ce cas, ajoute-t-il, « l’OPGI joue l’intermédiaire entre la Sonelgaz et les deux entreprises réalisatrices ». Le retard accumulé dans l’achèvement des travaux de l’alimentation de la cité GMS revient, en premier lieu, à ces entreprises qui n’ont pas fait du travail conforme. En témoigne, d’ailleurs, le refus de la Sonelgaz des certificats de conformité que nous lui avons transmises. Ainsi, notre interlocuteur regrette la situation désolante qui plane sur ces habitants en disant : « On va tout faire pour régler ce problème dans les meilleurs délais ».A noter au final que la cité GMS est construite dans le cadre du programme RHP (résorption de l’Habitat Précaire). Pour rappel, 175 familles ont été recasées, en février 2013, dans les 09 blocs résidentiels qu’englobe la cité.
M. Ch.
