Un vieux couple se retrouve SDF

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Un vieux couple dont l’âge frôle la moyenne de 70 ans, habitant à Ait Abdelkrim, un village surplombant le chef-lieu communal des Ouadhias, au sud de Tizi-Ouzou, se trouve sans toit depuis les intempéries d’avril dernier. Le président du comité du village en question, M. Tareb Ali, nous dira : « Dans la nuit du 3 à 4 avril 2014, on m’a fait part que la maison de cette famille s’est endommagée et cela nécessite une prise en charge en urgence. Chose faite, car l’intervention de la protection civile fut lieu dans un temps record et d’ailleurs ils sont à remercier. A l’arriver des sapeurs pompiers, ils ont installé une tente provisoire implantée à quelques mètres de cette demeure où la famille est y abritée à ce jour ! » A souligné qu’en date du 26 février 2012, un constat a été fait sur l’état de ruines de cette maison traditionnelle (construite en terre bâtie et pierre) de ce vieux couple, et ce, en présence d’un huissier de justice et des autorités locales. Un autre constat fut lieu en date du 6 novembre de la même année, par les mêmes responsables, mais toujours sans suite, regrette-t-on. « Cette famille est devenue SDF, depuis le 4 avril, jour où leur maison s’est effondrée », nous dira M. Tareb. Et d’ajouter : « La famille endure encore les pires jours de sa vie et aucune autorité ne s’est manifestée pour la prendre en charge ! » Contacté par nos soins, M. Akir Youcef, le P/APC des Ouadhias, nous a révélé que le cas de cette famille nécessite une intervention urgente. Il faut, donc, agir en conséquence. « Nous avons interpellé le chef de daïra qui, de son côté a saisi la tutelle pour prendre en charge cette famille, qui se trouve toujours, faut il le dire, dans une tente ». La commune, ajoute le maire, « est pourvue de deux appartements à la cité 250 logements. Des procédures nécessaires ont été entreprises, espérant que cela ne prendra pas beaucoup de temps ». Le président du comité du village indique que le couple devait être pris en charge, surtout lorsqu’on sait que le vieux est invalide.                              

A. G.

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