Risques de MTH à la cité des 60 logements

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Les résidents de la cité des 60 logements, mitoyenne du centre culturel Matoub Lounès de Raffour, sont sous la menace directe des maladies à transmission hydrique (MTH) à cause de pas moins de quatre avaries survenues sur les réseaux d’assainissement des blocs d’habitations dont le liquide nauséabond forme plusieurs mares, entre les bâtiments, sur une surface plate, d’où le risque d’un mélange avec l’eau potable dont le réseau est aussi vétuste.

Les citoyens, pour réduire les odeurs qui empestent les lieux, n’ont d’autres solutions que de saupoudrer ces mares de chaux chaque matin et les plus nantis ont cessé par mesure de prudence, de boire de l’eau du robinet. Cette situation dure depuis plusieurs mois, selon les citoyens rencontré sur les lieux et qui affirment que toutes les autorités ont été saisies et qu’aucune d’elles ne s’est manifestée pour mettre un terme à leur calvaire et le risque auquel sont exposées les familles. En plus de ce problème, ces blocs résidentiels offrent un décor de dégradation assez remarquable avec des murs sales délavés et non ravalé depuis plus d’une dizaine d’années, cela en parallèle aux toitures sur lesquelles sont remarqué des tuiles cassées non remplacées d’où s’engouffrent des quantités importante des eaux pluviales qui dégradent davantage les murs porteurs sur lesquels apparaissent des fissures inquiétantes. Il nous a été loisible de constater, au niveau d’un logement du 5ème étage, le dernier au bloc A, que le plafond, sur lequel apparaissent des trous, est fortement dégradé à cause des infiltrations à partir de la toiture. Le propriétaire qui nous a fait visiter son appartement, de situation modeste, affirme que la majorité des derniers étages des quatre blocs sont dans le même état que le sien. Ces infiltrations en plus de la détérioration du bâtit sont à l’origine d’une forte humidité qui provoquent des maladies broncho-pulmonaires. La dégradation ne s’arrête pas là. Les coffrets qui abritent les compteurs d’électricité aménagés à l’intérieur des cages d’escaliers, affichent le même état d’usure. Les serrures des portières de ces coffrets, étant fracturées, sont ainsi à la portée des enfants. Le réseau d’AEP, récemment installé n’est pas épargné par cette dégradation généralisée. Il est complètement recouvert d’une épaisse et effroyable couche de rouille. L’état de délabrement de ces blocs résidentiels est tout simplement effarant et nécessite une urgente prise en charge pour éliminer les multiples menaces qui planent sur les familles les occupant.

Oulaid Soualah

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