La station de refoulement sise à Tizi N'dlest, dans la commune de Aïn Zaouïa, a été mise en service, jeudi dernier, au grand bonheur des habitants de la grappe de villages de Boumahni, de plus de dix mille habitants, ainsi que ceux de Laâziv N'Cheikh, d’environ deux mille âmes.
«A présent, l’eau coulera des robinets 24/24 », déclarera M. Merzouk Haddadi, maire de Aïn Zaouïa, devant les subdivisionnaires de l’hydraulique des daïras de Draâ El-Mizan et de Boghni, des autres élus et des responsables de l’ADE lors de cette mise en service. « Elle alimentera aussi les habitations situées à Izoughar dans la commune de Boghni », précisera notre interlocuteur. Cette station de refoulement, servie à partir du barrage Koudiat Acerdoune (Bouira), alimentera le réservoir d’eau de Boumahni d’une capacité de 500 m3. Ainsi, selon tous ceux qui ont œuvré à résoudre toutes les entraves, notamment avec l’insistance du directeur de wilaya de l’hydraulique, la crise que vivaient ces milliers de citoyens, surtout en période estivale, sera définitivement bannie de leur quotidien. Aussi, la part que recevaient ces habitants des forages de Mechtras sera réorientée vers des villages dépourvus de ce liquide ô combien précieux. « Je remercie les services de l’hydraulique de la wilaya et ceux de l’ADE pour tous les efforts consentis, car il y a eu quand même beaucoup de problèmes survenus pour sa mise en service. N’était leur intervention, cette mise en service ne serait pas possible », ajoutera le maire. Par ailleurs, dans la même commune, nous avons appris que d’autres villages, tel que Boukhadar, vivent toujours ce manque. Alimentés à partir des forages de Kantidja où les motopompes tombent souvent en panne, l’eau ne leur arrive que rarement et en quantité très insuffisante. Ce qui contraint les services de l’APC à les alimenter avec des camions-citernes. Un réservoir d’eau est en voie de construction dans cette localité. Leur problème, nous dira M. Merzouk Haddadi, « sera peut être réglé aussi ». Le P/APC nous apprendra que d’autres villages se trouvent dans la même situation. Il citera Ivrouhame, les Bouâza à la lisière de sa commune avec celle de Boghni et les Si Lounis du côté du barrage de Aïn Zaouïa. « Nous sommes toujours sous la pression. Il faudra trouver une solution pour les soulager », conclura-t-il.
Amar Ouramdane

