Selon les agriculteurs de Larbâa Nath Irathen, la récolte de la cerise, cette année, semble être très satisfaisante, à comparer aux années précédentes. La campagne, menée depuis quelques années dans la région, contre la maladie du Capnode, qui a décimé nombre de cerisiers, semble apporter ces fruits. En effet, grâce au travail des spécialistes des services, qui ont mené nombreuses campagnes de sensibilisation et de vulgarisation, menées à travers cette localité notamment, durant chaque fête des cerises, au mois de juin de chaque année, l’impact de cette maladie a pu être réduit, voir éradiqué. Un agriculteur de la localité avec qui nous avons pris attache, nous dira : «Mon champ est le seul bien qui me fait vivre. Depuis environ une décennie, tout mes arbres ont été décimés par ce parasite nommé le Capnode. Au départ, nous ne savions pas ce qui arrivait et pourquoi nos arbres mourraient. Nous étions d’autant frustrés que nous ne savions pas quoi faire. Ça nous faisait très mal. Le plus dur, c’est de voir les autres arbres fruitiers contaminés sans que l’on puisse réagir. Fort heureusement, aujourd’hui, nous avons pu venir à bout de cette maladie et de ce parasite ravageur. Il y a aussi un autre problème. Certes, les produits phytosanitaires sont disponibles sur le marché mais leurs prix sont très chers. Mais nous avons consenti des sacrifices et l’essentiel est que ces produits soient efficaces et disponibles. Nous avons pu avoir, cette année, une récolte satisfaisante, chose qui n’est pas arrivée depuis une décennie». Un citoyen, présent lors de la conversation, interviendra en disant : «Même si la récolte est bonne, le prix de la cerise est très cher, entre 350 DA et 450 DA le Kilo. C’est exagéré les commerçants profitent de la faiblesse des gens». Effectivement, la cerise, même si la récolte est en nette amélioration par rapport aux années précédentes, reste hors d’atteinte pour beaucoup de citoyens. Espérons seulement que cela va changer avec l’amélioration des récoltes, en quantité et en qualité mais pour cela il faudrait, selon les spécialistes, que tous les arbres fruitiers soient soignés en même temps.
Youcef Ziad