Amara Benyounès appelle à des législatives anticipées

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à l’occasion de la tenue de la session ordinaire du conseil national du MPA, son secrétaire général, Amara Benyounès, a appelé à des législatives anticipées une fois la Constitution révisée.

“Il est impératif d’‘organiser des élections législatives anticipées après la révision de la constitution afin d’adapter les institutions de l’Etat, dont les deux chambres du parlement, à la nouvelle constitution’&lsquo,; a souligné le secrétaire général du MPA. Si pour Amara Benyounès ces élections législatives anticipées doivent être précédées par la révision de la constitution dont les consultations auront lieu dès le mois de juin, c’est pour répondre à la nécessité d’«adapter les institutions de l’Etat, dont les deux chambres du parlement, à la nouvelle constitution». Il y a également, selon le responsable de la troisième force politique du pays, le fait notable selon lequel la nouvelle mouture de la Constitution appelée à inscrire le nouveau découpage électoral permettra à ces nouvelles wilayas du sud et des Hauts-Plateaux d’être représentées à l’hémicycle. Abordant le chapitre de la «révision profonde» de la loi fondamentale du pays, Amara Benyounès qui considère qu’il s’agit là de «la plus importante réforme du président Bouteflika», a indiqué devant ses militants que son parti installera une commission à l’issue de la réunion du conseil national, tenu donc avant-hier, pour examiner les propositions.. Si ces dernières se résument en des propositions qui garantiront un Etat républicain et démocratique, il faut savoir également que ce qui est important pour le MPA est la nature du régime. Il s’agit, explique-t-il, du régime semi-présidentiel, du caractère démocratique et républicain de l’état algérien, de la préservation du bicaméralisme du parlement et de la consécration des libertés. Toujours dans le cadre de la révision de la Constitution, le secrétaire général du MPA a affirmé que pour ce qui est de la constitutionnalisation de la réconciliation nationale, son parti adhère avec, toutefois, des conditions tout en indiquant que «celui qui veut aller loin dans ce dossier doit s’en remettre au peuple algérien.»

Ferhat Zafane

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