Les commissions permanentes pointées du doigt

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La session de l’Assemblée Populaire de wilaya, relative au bilan de l’exercice écoulé, s’est poursuivie dans la journée d’hier.

Consacrée aux débats, cette deuxième journée a été plus ou moins houleuse. Des interventions des uns interrompues par d’autres et une cacophonie qui n’a que rarement cessé. Les terrains cédés dans le cadre du Calpiref, le foncier, les projets de centres d’enfouissement technique, le projet de dédoublement de la voie ferrée, les insuffisances dans le secteur de la santé les menaces sur la nappe phréatique de la vallée de la Soummam ou encore le secteur de l’agriculture, tout a été passé au peigne fin.  Les longues interventions et la répétition des mêmes constats, par les élus, ont fait réagir le président de l’APW. Ce dernier s’interrogera sur l’utilité des commissions permanentes de l’APW, si les élus n’attendent que les sessions pour débattre des problèmes enregistrés au niveau de la wilaya de Béjaia. Il insinuera, tout simplement, que les commissions n’activent pas.  Répondant aux questions relatives à la situation du parc d’attraction de la ville de Béjaia, le directeur des domaines fera savoir qu’un travail a été entamé depuis belle lurette, mais que celui-ci a été confronté à des blocages locaux. Il enchaînera en rappelant que, si ce n’était les terrains récupérés des sociétés publiques dissoutes, aucune institution étatique ne pouvait être implantée à Béjaïa-ville, par manque de foncier. Selon ce dernier, pratiquement tous les terrains ont été affectés à des privés qui y ont érigés des immeubles en promotions immobilières. Cette longue intervention a mis en relief la situation du foncier dans la wilaya, dont le bradage ne date pas d’aujourd’hui. Durant les débats, les présents sont revenus longuement sur les projets structurants, qui accusent des retards, pour les uns, et qui ne sont pas encore inscrits, pour les autres.

A. Gana

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