Boualem Tiab emboîte le pas aux membres du CSA

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Décidément, les conséquences de la relégation de la JSMB en Ligue 2 n’ont fait que provoquer un grand séisme au sein des structures du club phare de la wilaya de Béjaïa. Ainsi, et suite à la démission collective de tous les membres du CSA/JSMB, dans la soirée de mercredi dernier (voir notre édition de jeudi), le président du Conseil d’administration, Boualem Tiab, de leur emboîter le pas, le soir même, en annonçant son départ des affaires du club. « C’est bon, cette fois, ma décision de partir est irrévocable, surtout que la saison est terminée. J’avais déjà annoncé ma démission, le mois de septembre dernier, certes, mais seulement, je ne pouvais pas laisser le club à l’abandon après l’avoir servi pendant de longues années ». En fait, c’est là une déclaration d’un homme visiblement très irrité par la tournure des événements de ces dernières semaines, lui qui a convoqué vainement ses pairs du CA à une réunion de travail pour débattre de la situation de la JSMB, et surtout de son avenir, qui demeure à bien des égards dans le flou. Pour étayer cela, même les désormais ex-membres du CSA, à leur tête Hafid Tiab, promettent de tenir une AGEX dans les plus brefs délais, pour entériner leur démission collective et présenter les deux bilans, moral et financier, d’un exercice totalement raté de la JSMB. En un mot, la JSMB, qui traverse une période délicate, risque de faire un saut dans l’inconnu, si rien n’est fait pour apaiser la situation, car, il faut bien se le dire, ceux qui ont déjà exigé le départ de ceux qu’ils accusent encore de gestion « approximative » de leur club, viennent proposer des solutions afin de permettre à la JSMB de ne pas connaître le sort de l’OMR, de la JSBM, ou encore du RCK et bien d’autres anciens ténors de l’élite. Ou alors, de grâce, ne soyons pas ingrats envers Boualem Tiab qui, en dépit de ses soucis de santé et de ses fréquents voyages dans l’hexagone pour les mêmes raisons, n’a jamais coupé le lien avec son club de toujours, qu’il a constamment servi depuis sa prise en main en 1993. N’a-t-il pas été décoré de l’ordre de mérite par la FAF, lors de la saison écoulée, pour tous les services rendus à son club et au sport en général et pour être aussi le vétéran de tous les clubs de l’élite ? A bon entendeur…

B. Ouari

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