Le projet d’une cantine accordé

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Les parents d’élèves, de l’école Boussaid Amar du village Ameddah, sur les hauteurs de la ville de Tizi Gheniff, attendent impatiemment le lancement de la cantine scolaire accordée, enfin, à cet établissement. Le projet a été inscrit pour cette école, après que la montée au créneau des parents à maintes reprises, notamment par des actions de protestation avec la fermeture des sièges de l’APC et de la daïra.  » Le projet est déjà confié », nous confiera le président du comité de village. Interrogé si les travaux allaient être lancés incessamment, il nous répondra que, d’abord, il faudra que la ligne électrique soit déplacée du terrain qui accueillera le projet.  » Nous souhaitons que son entame se fasse avant la rentrée scolaire. Car, les travaux de terrassement doivent être faits en été et si l’hiver arrive, il sera impossible d’y effectuer ce genre de travaux », ajoutera notre interlocuteur. Pour ce dernier, c’est la seule école de la commune qui ne possède pas de cantine.  » Dans certains établissements, on a eu recours à l’aménagement de salles de cours et leur transformation en cantine, mais ce n’est pas le cas pour notre école, car elle n’a pas de salles vides. Nous espérons que tout aille vers le mieux et que nos enfants cessent de souffrir de ce problème d’inexistence de cantine », poursuit-il.  Dans le même sillage, le CEM de Tiâchache attend toujours une cantine digne de ce nom. Pour l’année scolaire écoulée, les collégiens avaient été soulagés avec l’ouverture d’une grande salle où ils ont bénéficié des repas de midi depuis la fin du dernier trimestre. Mais pour le projet de la nouvelle cantine, il n’a pas encore démarré.  » Une cantine a été inscrite pour le CEM, mais il faut attendre les procédures d’usage », nous dira un habitant du village. Dans la daïra de Tizi Gheniff, deux établissements scolaires sont, eux aussi, attendus pour soulager les élèves de M’Kira. Il s’agit du CEM de Tamdikt, où la cadence des travaux est bien menée ces derniers temps. Par contre, au niveau du lycée de M’Kira, le projet avance à pas de tortue.  » C’est un projet lancé depuis maintenant près de huit ans. En plus de tout ce retard, ça demande à chaque fois des rallonges financières. Il a englouti cinquante milliards de centimes. Et ce n’est pas encore terminé. Tout cela est dû au mauvais choix du terrain « , nous dira une source locale. Pour éviter le déplacement des lycéens jusqu’à Tizi Gheniff, il a fallu transformer le CEM base 5 en annexe de lycée et répartir les collégiens sur les deux autres CEM, à savoir les Frères Boufatah et le CEM base 3 d’Akkerouch Oufella.

Amar Ouramdane

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