Le rendez-vous décisif qui constitue un tournant dans la vie des postulants à l’université est arrivé.
Ainsi, près de 657.026 candidats dont 450.374 scolarisés et 206.652 libres seront présents, aujourd’hui, aux établissements scolaires à travers le territoire national, pour passer les épreuves du baccalauréat. Des épreuves qui prendront fin que jeudi prochain, 05 juin. Selon l’office national des examens et concours (ONEC), le nombre des candidats au baccalauréat a augmenté cette année, de 87.669 candidats, soit un taux de 15.40% par rapport à l’année dernière (569.257 candidats). La même source estime, également, que le nombre de filles qui est de 369.675 candidates (soit 61,53%) dépasse celui des garçons qui est de 287.351 candidats. Pour ce qui est des lycéens issus des établissements scolaires privés, ils sont au nombre de 2.551 candidats. Il y a aussi 280 personnes aux besoins spécifiques, 833 étrangers, et 2.432 candidats issus des centres de rééducation. S’agissant de l’encadrement de cet examen, le département de Benghebrit a mobilisé 120.000 surveillants et 16.000 observateurs. La correction des copies des candidats sera confiée à 34.000 correcteurs. Il est utile de souligner, également, que le ministère de l’Education nationale a ouvert 2.181 centres d’examen et 57 centres de correction dotés de conditions matérielles et humaines nécessaires. A retenir que les résultats de l’examen du baccalauréat seront annoncés le 06 juillet prochain.
Les parents d’élèves inquiets
De leur côté les parents d’élèves n’ont pas caché leurs préoccupations par rapport au déroulement de cet examen. Et pour cause, les problèmes enregistrés, durant les années précédentes, notamment les cas de tricherie qui ont marqué l’examen du baccalauréat de l’année dernière. « Chaque année on fait face à différentes perturbations qui influencent négativement le bon déroulement des épreuves du baccalauréat, ce qui rend les parents d’élèves très inquiets », a affirmé hier, Khaled Ahmed, le président de l’association des parents d’élèves de la wilaya d’Alger. Ce dernier salue la décision de la nouvelle ministre de l’éducation nationale portant sur l’annulation du seuil des leçons à réviser pour les épreuves du baccalauréat, tout en émettant des réserves sur la manière de concrétiser cette décision. « Les parents d’élèves étaient toujours pour l’annulation de cette procédure, mais il faut réunir les conditions qui permettent l’achèvement du programme scolaire. Pour en finir avec le seuil, le ministère de la tutelle doit négocier avec les partenaires sociaux et mettre fin aux actions de protestation des enseignants », a indiqué M. Ahmed.
Samira Saïdj

