Les pluies qui se sont abattues, ces derniers jours, sur le pays, n’ont pas manqué de susciter le soulagement et la satisfaction des paysans de la localité de M’Chedallah, pour ne citer que celle-ci.
En effet, les pluies tombées sont venues à point nommé eu égard à la sécheresse qui commençait à s’installer ces dernières semaines, laquelle a créé un sentiment d’angoisse et d’inquiétude chez les agriculteurs, qui ont légitimement peur que cette disette se répercute sur les récoltes saisonnières, lesquelles ont besoins de grandes quantités d’eau pour prendre du volume, en arrivant à maturité. Ainsi, les terres agricoles emblavées, par exemple, affichent une formidable santé avec des épis qui commencent à s’incliner sous le poids des grains qui arrivent presque à maturité. Que ce soit à Bouaklane ou à Raffour, pour ne citer que ces deux localités, les surfaces semées de blé donnent plaisir à voir, après la chute des dernières pluies, qui ont revigoré ces glèbes et humidifié l’atmosphère. «Après ces pluies salvatrices, la campagne de moisson-battage s’annonce sous de bons auspices et la récolte sera certainement bonne cette année», nous dit un paysan de la région. Néanmoins, il n’y a pas que les céréales qui ont bénéficié de ces averses inespérées, car il y a également d’autres filières de l’agriculture, qui ont eu leur part du «gâteau» du ciel. Comme les cultures maraîchères, qui dépendent beaucoup de la pluie, même si les fellahs procèdent à l’irrigation, laquelle leur coûtent très chère au demeurant ! L’oléiculture a également «tiré» les dividendes de cette pluie. Les oliviers plantés dans la région avaient besoin de beaucoup d’eau pour «faire» le plein avant la saison estivale, durant laquelle l’eau manquera énormément. Comme nous l’avons constaté dans les différentes oliveraies, de minuscules olives ont fait, d’ores et déjà leur apparition, et elles ont indéniablement besoin de quantités appréciables d’eau pour prendre du volume.
Y. Samir