8 330 quintaux de cerises cueillis à Tizi-Ouzou

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La cueillette de la cerise qui a débuté il y a une quinzaine de jours a permis à ce jour d’en ramasser 8 330 quintaux. C’est ce qu’a souligné hier, Sid-Ahmed Chebbah, cadre dirigeant à la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya de Tizi-Ouzou. En effet, et d’après le responsable contacté par nos soins, la production s’annonce importante. Il explique que les 8 330 quintaux ont été récoltés sur une superficie de 308 ha, où la récolte a été entamée. Sid-Ahmed Chebbah affirme qu’il s’agit là d’un rendement avoisinant les 27q/ ha. Un rendement beaucoup plus important que celui de la saison dernière. Le responsable rappelle, en effet, que l’an passé à Tizi-Ouzou, on avait enregistré pas plus de 19q/ha, avec une production de pas plus de 18 000 q pour toute la saison. Pour cette année, les prévisions de la direction des services agricoles sont donc prometteuses. En effet, l’on parle d’une récolte attendue de 20 000 quintaux de cerises. La wilaya de Tizi-Ouzou compte de nombreux vergers pour la production de ce fruit rouge. Des régions entières sont connues pour être principalement productrices du fruit. C’est le cas notamment de régions d’Aïn El-Hammam et de Larbaâ Nath Irathen. Avec d’autres régions, ces dernières regroupent une surface productive de 914 ha, souligne la même source. Le rendement moyen de ces vergers est estimé à près de 21q/ha, d’après le responsable. Ce dernier ajoute qu’à Tizi-Ouzou, la culture de la cerise s’étend sur une superficie globale de 1 168 ha. Le directeur des services agricoles locaux n’a néanmoins pas caché son inquiétude quant aux dernières conditions atmosphériques enregistrées dans la région. Boussad Boulariah explique : «les pluies peuvent être néfastes pour les fruits». En effet, même si les chutes de pluies enregistrées depuis plus de 48h au niveau de la wilaya n’étaient pas torrentielles, les cerises, notamment celles arrivées à maturité risquent d’être perdues. «Avec de la pluie en période de récolte, les grains peuvent se fendre et s’ouvrir», expliquera le responsable. La récolte est-elle compromise ? Il est encore trop tôt pour l’affirmer. Les producteurs, même si ils ne peuvent que reconnaître l’impact bénéfique de cette eau sur l’agriculture en général, appréhendent son impact négatif sur les cerises. Un fruit qui depuis le début de la saison n’a cessé d’être exposé à de multiples aléas. Pour rappel, en début de saison, ce fut contre le danger du capnoïde, un insecte parasite des plus préjudiciables pour les cerisaies, que la direction des services agricoles avait prévenu les agriculteurs. Une large campagne de sensibilisation avait d’ailleurs été lancée par la DSA pour y parer.

Tassadit. Ch.

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