Plus de 15 % des clients non identifiés

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Le leader national de téléphonie mobile, Orascom Télécom Algérie, a entamé récemment l’opération d’identification des abonnés non identifiés. Une exigence de l’autorité de régulation également motivée par le souci d’OTA de protéger ses clients et de travailler dans la transparence la plus totale. C’est ainsi que les clients qui détiennent des puces Djezzy sans la moindre trace administrative sont convoqués progressivement au sein de Centres de service Djezzy pour en ressortir avec un contrat en bonne et due forme de chez l’opérateur. Ainsi, Djezzy est en train de tout mettre en œuvre, notamment à travers la sensibilisation de ses clients auxquels des SMS sont envoyés pour les inviter à remplir des formulaires d’identification, pour mener cette opération à terme.

Des actions sont également menées en direction des points de vente auxquels il est offert des rémunérations supplémentaires pour les inciter à remonter les informations récoltées auprès des abonnés. Il est même recommandé aux distributeurs d’arrêter leur collaboration avec les points de vente qui ne respectent pas les exigences pour parer à la situation. Il est nécessaire de souligner que même si le client non identifié est un phénomène qui existe dans tous les pays du monde, le taux le plus raisonnable se situe entre 10 et 15 %. Or en Algérie, son taux dépasse largement les 15 %. Il faut dire que Djezzy et le seul opérateur qui s’est penché sur ce phénomène même si les autres opérateurs sont également soumis à la même exigence.

Le premier responsable d’OTA, Hassan Kabbani a, rappelons-le, évoqué ce volet lors de sa dernière sortie médiatique, il y a deux semaines. Il a de ce fait estimé que le ministère du Commerce doit s’impliquer à travers des contrôles plus rigoureux, rassurant que pour sa part, OTA dispose des moyens technologiques et de l’infrastructure nécessaires pour l’archivage de toutes les informations relatives aux clients.

Interrogé sur l’opportunité d’éditer un annuaire pour les abonnés de téléphonie mobile, M. Kabbani a expliqué qu’il fallait d’abord créer un annuaire pour les abonnés de Djezzy. Il ajoute qu’il existe déjà un service qui permet d’obtenir le numéro de téléphone d’un client Djezzy en appelant le 999. En définitif, il a exprimé le désir que l’ARPT crée une définition ou une formule spécifique sur la base de laquelle sera calculé le nombre réel des abonnés.

Alida Aït Saïd

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