Incontestablement, la commune d’Aït Yahia Moussa occupe la première place, à l’échelle de toute la wilaya, en ce qui concerne l’habitat rural. Tous les quotas qui lui ont été accordés, depuis le lancement de cette formule en 2005, ont été consommés. Dernièrement, une centaine d’aides a été attribuée après délibération à l’APC. Mais ce qui est remarquable est le fait qu’il y a toujours une forte pression sur le service social de l’APC. » Nous avons délibéré pour plus d’une centaine d’aides, mais nous recevons toujours des demandes, notamment avec la formule de surélévation, tant souhaitée par nos concitoyens « , nous déclarera une source proche de ce dossier. Et de poursuivre: » Plus de deux mille demandes attendent des décisions « . C’est dire que cette formule est la plus sollicitée par les citoyens concernant les diverses formules pour l’acquisition de logements, lorsqu’on sait qu’au niveau de cette municipalité il n’y a pas d’autres projets dans ce sens. » Nous n’avons ni de LPA ni de LSL ni de LPP. Nos concitoyens n’entendent parler de ces formules que dans la presse. Nous n’avons pas d’assiettes foncières pour recevoir de tels projets, c’est pourquoi nos concitoyens préfèrent construire sur leurs propres terrains », précisera la même source. A la grande joie des demandeurs, 200 autres aides viennent d’être accordées à l’APC. » C’est tout de même une bouffée d’oxygène, pour nous et pour les demandeurs. Nous aimerions que les quotas soient donnés aux communes qui font preuve de célérité dans leur concrétisation », souhaitera un autre élu de l’exécutif communal. Et d’ajouter: » Plus de 800logements, répartis à travers les villages de la commune, sont déjà habités par nos concitoyens. Nous sommes la seule commune où cette formule réussit à merveille. Nous sollicitons le wali pour nous accorder d’autres aides supplémentaires pour ainsi répondre aux demandes restantes « . Du côté des citoyens, c’est la satisfaction. » J’espère que, cette fois-ci, mon nom figurera parmi les bénéficiaires. J’attends cette aide depuis des années. Cela me permettra d’avoir un logement sur les terres de mes ancêtres. Le logement, dans un immeuble, ne m’intéresse pas du tout », nous dira un demandeur qui venait de sortir de la mairie, où il a su que 200 aides ont été accordées à la commune. » C’est un exercice délicat que de sélectionner les bénéficiaires, mais quand cela se fait en délibération, la tâche devient moins délicate », estimera un autre élu à l’APC.
Amar Ouramdane