La grève continue

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l Le débrayage entamé samedi matin se poursuivra aujourd’hui (mardi) en dépit de la réunion qui a regroupé hier matin les deux protagonistes.L’ensemble du personnel médical et paramédical de la clinique S’bihi de Tizi Ouzou a poursuivi, hier, le mot d’ordre de grève entamé le premier jour de la semaine. L’origine de ce mouvement, qui risque de se prolonger, est le déplacement du siège de la direction du secteur sanitaire de Tizi Ouzou qui se trouvait à la rue de la Paix vers la clinique S’bihi. Cette dernière étant très exigüe, le personnel a trouvé anormal ce déménagement qui exacerbe le problème d’étroitesse des espaces. Les médecins et gynécologues étaient regroupés, hier, dans les couloirs après avoir assuré le service minimum, dans la matinée, notamment les accouchements. Quant aux consultations et au programme opératoire, ils sont gelés dans le cadre de la grève. Les médecins n’arrivent pas à trouver d’explication à la décision de la nouvelle directrice, qui, à peine installée à la tête du secteur sanitaire, a décidé de transférer son bureau et ceux de son équipe à la clinique S’bihi. Le secteur sanitaire comprend, outre la clinique S’bihi, les polycliniques de M’Douha et de la Nouvelle-Ville, celles de Béni Douala et de Draâ Ben Khedda.Les médecins nous ont confié que cette clinique assure les accouchements des patientes venant de Tizi Ouzou, Bgayet, Bouira et Boumerdès depuis le séisme. Alors que sa capacité réelle est de 70 lits, il leur est arrivé d’atteindre 160 femmes.Hier, matin, la directrice a fini par contacter les grévistes et une première réunion de dialogue a eu lieu. La rencontre semble ne pas avoir été fructueuse puisque la grêve n’a pas été levée.La directrice du secteur sanitaire a refusé de nous recevoir.

Aomar Mohellebi

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