" Beaucoup de signes positifs me rendent optimiste "

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Le capitaine de la sélection algérienne de football, Madjid Bougherra, a déclaré, hier à Alger, qu'il avait noté « des signes positifs », à l'issue du stage que les Verts viennent de boucler en Suisse augurant d'un parcours « très honorable » lors de la coupe du Monde qui débutera le 12 juin au Brésil.

«Le stage en Suisse s’est déroulé dans de très bonnes conditions. Nous avons travaillé dur, et je peux vous assurer que beaucoup d’enseignements positifs ont été tirés de ce regroupement, me poussant personnellement à me montrer très optimiste quant à nos capacités de réaliser un très bon Mondial », a déclaré Bougherra en marge de la cérémonie de signature d’un contrat de parrainage avec la société algérienne des lubrifiants automobiles  »Petroser ». L’équipe nationale s’est envolée, hier soir, pour le Brésil, pour participer pour la quatrième fois de son histoire au grand rendez-vous footballistique planétaire. Pour préparer cette importante échéance, les coéquipiers de Bougherra ont effectué deux stages, le premier au centre technique de Sidi Moussa, tandis que le second a eu lieu, en Suisse, du 29 mai au 5 juin. Au cours de ce dernier, ils ont disputé deux matchs amicaux soldés par deux victoires contre l’Arménie (3-1) et la Roumanie (2-1). « C’étaient deux très bons tests pour nous et ils ont permis à l’entraîneur national de faire tourner son effectif. Certes, nous sommes très contents de les avoir remportés tous les deux, vu leur répercussion sur le plan psychologique, mais ça reste tout de même de simples rencontres de préparation. Le plus important est de rééditer les mêmes exploits lors du Mondial », a ajouté le défenseur central algérien. Il en a profité pour appeler ses camarades à « ne pas céder à l’euphorie », et à « garder les pieds sur terre », car, à ses yeux, l’équipe nationale est encore loin de la perfection. « Que les joueurs oublient vite les deux victoires en Suisse, car il faudra désormais repartir à zéro. La coupe du Monde est une autre paire de manche, et nous devons donc profiter des dix jours qui nous séparent de notre premier match contre la Belgique (le 17 juin) pour corriger nos lacunes », a-t-il encore dit. Bougherra qui s’apprête à disputer son deuxième Mondial après celui de l’édition précédente, en 2010, en Afrique du Sud, a notamment insisté sur l’aspect psychologique pour atteindre les objectifs des Fennecs en terre brésilienne. « Notre effectif est composé de beaucoup de jeunes qui vont disputer pour la première fois un Mondial. Ils sont donc en manque d’expérience, mais j’ai noté en eux une véritable détermination pour réussir quelque chose de bien au Brésil. Je suis persuadé que nous allons tous aborder la compétition avec un esprit de guerriers », a-t-il assuré. Cependant, si l’attaque algérienne a donné des satisfactions lors des deux matchs amicaux en Suisse, la défense, elle, a en revanche laissé apparaître des signes de faiblesse, selon les observateurs. Bougherra est du même avis d’ailleurs, mais il ne s’est nullement montré inquiet, assurant que « tout va rentrer dans l’ordre » avant le premier match contre la Belgique. « Il y a toujours matière à critiquer dans une équipe. Quand ce n’est pas l’attaque, c’est la défense qui est pointée du doigt. Personnellement, je ne suis pas contre les critiques, car cela va nous inciter à travailler encore dur pour corriger nos faiblesses », a-t-il lancé. Il a estimé en outre, que ces lacunes défensives sont dues notamment « aux changements fréquents » dans la composante de l’arrière garde, ce qui se répercute négativement sur l’harmonie de ce secteur. « L’entraîneur devait essayer plusieurs formules derrière, et je suis persuadé qu’il sait bien ce qu’il est en train de faire », a-t-il conclu. Lors du Mondial, les Verts affronteront, outre la Belgique, successivement, la Corée du Sud et la Russie, pour le compte du groupe H.

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