Pour le sénateur, Brahim Meziani, du FFS de Béjaïa, le blocage que connaît, actuellement, l’APC d’El-Kseur, présidée par un maire FFS, « est orchestré par le wali de Béjaïa ».
«Le problème du blocage de l’APC d’El-Kseur a commencé lorsque le P/APC s’est opposé à la décision du wali d’accorder deux terrains à des particuliers dans le cadre du Calpiref. C’est incontestable, le wali est derrière ce blocage », a déclaré d’emblée le sénateur lors du meeting populaire organisé avant-hier en fin de l’après-midi, par la fédération FFS de Béjaïa, sur l’esplanade de la mairie d’El-Kseur. Abondant dans le même sens, le chef du groupe parlementaire du FFS, C. Bouaïche, a imputé le retard qu’accuse la wilaya en matière du développement au premier responsable de l’exécutif. « Le wali de Béjaïa est derrière le retard flagrant dans la réalisation des grands projets structurants dont a bénéficié la wilaya », a-t-il accusé devant des centaines de militants et de sympathisants du vieux parti de l’opposition. Pour appuyer ses accusations, le député donne l’exemple du projet de la pénétrante « qui avance à pas de tortue », mais aussi du projet de la plateforme pétrochimique, dont l’implantation a été annoncée à El-Kseur, mais qui risque d’être « délocalisée » ailleurs. Fidèle à lui-même, C. Bouaïche qui considère le wali comme « un chargé de mission, mandaté par des forces occultes, pour casser le FFS et freiner le développement local à Béjaïa », a promis de ne pas se taire jusqu’à ce que le wali parte. « Nous ne serons pas tranquilles, tant que le wali n’est pas muté de notre wilaya », a-t-il affirmé. De son côté le fédéral M. Boukelal, a réaffirmé « le soutien du parti » au P/APC d’El-Kseur, qui, dit-il, « a osé s’opposer à la maffia locale ». Présent également à ce meeting, Djamel Balloul, membre du secrétariat national du FFS, a plaidé devant son auditoire pour « la reconstruction d’un consensus national », qui doit commencer « dans les assemblées communales ».
Boualem Slimani