Une commune en pleine mutation

Partager

Il commence déjà à faire bon vivre à Amalou, une commune de la wilaya de Béjaïa qui assure son développement à une cadence soutenue puisque des projets de grande envergure sont réalisés l’un après l’autre.

Amalou est une région gâtée par dame nature aussi qui lui offre des panoramas splendides et paysages enchanteurs qui attirent des visiteurs. Les pouvoirs publics aussi sont de la partie en lui octroyant des projets, à commencer par le gaz de ville. Attendu depuis des lustres et avec impatience par des citoyens qui subissent les affres de la rareté et de la cherté de la bouteille de gaz, notamment en hiver avec le froid qui sévit dans cette région de montagne où la grande majorité des villages sont haut perchés sur les pointes des collines et montagnes, ce projet vient d’être lancé au grand bonheur des autorités locales et de la population. Deux localités renfermant environ 2 000 foyers seront touchées par ce projet de la première phase. Il s’agit de la ville d’Amalou, le chef-lieu et les localités environnantes et Biziou, le plus grand village de la commune. Les autorités locales, conscientes du réconfort qu’apportera cette denrée aux populations, n’ont pas cessé de faire des démarches auprès des organismes concernés qui les ont entendues en lançant le projet. L’année 2014 apporte beaucoup de bonheur pour la population d’Amalou qui a aussi bénéficié d’un projet de la fibre optique qui est en phase d’achèvement des travaux puisque le réseau principal est mis en place et il ne reste que les branchements dans les foyers. La population locale, notamment les jeunes sont en extase en sachant que dans quelques jours, ils auront l’ADSL, une connexion haut débit appelé la 4G qui leur procurerait tous les plaisirs de surfer aisément sur la toile sans souffrir des lenteurs et des déconnexions. « Voilà enfin arrivé le moment de mettre fin aux déplacements aux ville de Seddouk et d’Akbou pour surfer sur la toile. Des déplacements qui font perdre du temps et de l’argent. Je commence à me sentir citadin à part entière ayant presque toutes les commodités chez lui », a déclaré joyeusement un jeune de la localité. Et il n’y a pas que ces deux commodités qui font leur apparition, puisque la population qui souffrait, auparavant, d’une eau salée impropre même à la consommation a bénéficié il n’y a pas si longtemps, d’un projet de transfert de l’eau du barrage Tichy Haf dans les foyers. Un projet dont les travaux tirent à leur fin. Aussi, traversé par un tronçon du CW35 qui a bénéficié d’un projet pour son élargissement et revêtement en bitume de type tapis, dont les travaux lancés, il y a une année, vont bon train. La bibliothèque communale n’a pas mis grand temps dans sa réalisation. D’ailleurs, elle a ouvert ses portes il y a quelques mois au grand bonheur des jeunes qui se retrouvent dans un endroit où ils aiguisent leur intelligence, outre sa résorption du chômage avec la dizaine d’employés recrutés qui l’a font fonctionner. Elle vient renforcer une zaouïa qui existe depuis quatre siècles et fonctionne encore en formant des Taleb. Cette zaouïa a bénéficié d’un projet de création d’un institut réalisé et doté d’équipements appropriés afin de recevoir des étudiants pour des études dans la culture islamique de haut niveau. Les jeunes rêvent d’avoir un stade 5e génération pour relancer l’équipe de l’US Amalou, car ces jeunes ne vivent que pour le football qui est une passion populaire qui prend essor dans les quartiers défavorisés avant d’être portée au stade actuel où s’entraîne cette équipe et qui ne répond pas aux normes. En matière de santé la polyclinique du chef-lieu a bénéficié également d’un projet global prenant en compte l’amélioration de l’édifice avec un aménagement notable, le renforcement des services avec la création de nouveaux services, le renforcement du personnel médical et la dotation en équipement médical sophistiqué. Si l’on s’en tient à cela, un nouveau centre de soins est ouvert au village Ighil N’tsala. D’autres localités bénéficieront prochainement de salles de soins qui sont en projet. Les autorités locales, pour rapprocher l’administration des administrés, ont créé deux annexes administratives implantées dans des villages reculés, comme Benidjaâd. Aussi, les fontaines publiques d’antan ont été réhabilitées dans les villages par des projets de forages et de canalisation des sources et des réaménagements des édifices. Pour booster le travail de la terre qui constitue le secteur économique dominant dans la commune, l’APC a acquis un bulldozer affecté à des villages à tour de rôle pour les ouvertures et l’entretien des pistes agricoles. Cela a favorisé l’orientation des jeunes vers la création d’entreprises agricoles dans les domaines surtout de l’élevage de montagne, bovins, ovins et ruchers. Dans le domaine de l’habitat, la commune n’a pu bénéficier des logements urbains à cause de l’écueil de l’absence du foncier qui pénalise cette commune. Ce handicap est surmonté par l’augmentation des quotas d’habitat rural annuels. Cela a permis à un grand nombre de promoteurs de bénéficier des aides de l’Etat dans le cadre du FONAL. Le projet de la pénétrante traversera le territoire de cette commune sur plusieurs kilomètres. D’ailleurs c’est dans cette commune que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a donné le coup de starter pour le lancement des travaux, lors de sa visite du 27 avril 2013 dans la wilaya de Béjaïa. Autant dire que ce projet de la pénétrante, une fois réalisé insufflera une nouvelle dynamique à cette commune avec la création d’hôtels, de restaurants, de stations services&hellip,; aux abords de cette pénétrante. La liste est loin d’être exhaustive en matière de projets dont a bénéficié cette commune. Le développement dans cette commune est loin d’être un slogan creux eu égard à tous les projets cités dont a bénéficié cette commune grâce aussi à une parfaite symbiose régnant entre les autorités locales et les citoyens qui conjuguent leurs efforts pour un idéal qui est d’en faire une petite commune moderne où les populations auront toutes les commodités pour une vie décente. Un pari déjà réussi.

L. Beddar.

Partager