L’UNPEF tient son sit-in à Tizi Ouzou

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A l’instar de leurs collègues qui ont répondu à l’appel de grève de l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF) à travers tout le territoire national, les travailleurs de l’éducation de la wilaya de Tizi-Ouzou, affiliés au syndicat autonome, ont observé un Sit-in, hier, devant le siège de la direction de l’éducation, pour rappeler au ministère de l’Education ses engagements envers les syndicats du secteur. 

Sur les banderoles accrochées sur les murs de l’académie, nous pouvions lire, entre autres : « Statut 12/240 statut de la honte et de la division » ou encore, « Respectez vos engagements pour l’abrogation de l’article 87 Bis »…

Seulement quelques dizaines d’enseignants affiliés à l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation, sur les 6 649 adhérents locaux du syndicat, ont répondu à l’appel de son conseil national. La raison, selon l’un des membres du bureau régional de l’UNPEF, est la programmation des compositions du cycle primaire pour le 15 juin qui coïncide « comme par hasard !», nous dira-t-il, « avec le jour de notre action de protestation ». Un autre nous expliquera : « la raison pour laquelle nous sommes si peu nombreux aujourd’hui, c’est la programmation des compositions et des conseils de classes. Nos collègues du primaire sont en pleines compositions et d’autres sont tenus d’assister à des conseils de classe programmés justement pour aujourd’hui…». 

A cette occasion, une copie de la demande d’intervention et d’application du PV, cosigné avec le ministère de l’Education et la direction de la fonction publique, adressée au Premier ministre a été remise au directeur local de l’éducation par les représentants de l’UNPEF. Selon le document, les travailleurs de l’éducation exigent la correction des dysfonctionnements contenus dans le statut particulier (le décret exécutif 12-240) relatif au travailleurs de l’éducation qui selon eux a lésé les différents corps du secteur.   Le représentant local de l’UNPEF, M. Aït Gherbi, a, lors de son allocution, donné un ultimatum au ministère de l’Education pour réagir : « Ils ont deux mois pour réagir et tenir leurs engagements. Passé ce délai, la prochaine rentrée scolaire connaîtra des perturbations… ».  « Nous réitérons notre demande d’application des résultats de l’accord contenu dans le procès verbal cosigné avec le ministre de l’Education et la direction de la fonction publique lors des négociations, dont la dernière date du 17.02.2014 chapeautée par les services du Premier ministre», soulignera l’orateur.  Dans un souci de maintenir la protestation et la pression sur le ministère de tutelle, afin de l’amener à honorer ses engagements, un rassemblement national est prévu à Alger dans les prochains jours. « Probablement ce jeudi 19 juin », nous confiera l’un des représentants de l’UNPEF.      

Karima Talis 

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