C’est peut-être la plus importante enveloppe retenue, depuis l’indépendance, pour l’aménagement des jardins de la ville. Une cagnotte de 26 millions de dinars a, en effet, selon une source proche de l’APC, été prévue pour relooker et aménager trois jardins du chef-lieu communal. Il s’agit de celui situé à proximité de la sûreté de taira et où est érigée la stèle dédiée aux martyrs de la Révolution 1954-1962, celui du centre-ville et le « jardin botanique », à côté du bureau postal et face au lycée Ali Mellah. Pour les deux premiers, précisera notre source, il leur faudrait une subvention pour lancer l’étude, car ils nécessitent une autre esquisse, d’autant plus qu’ils sont au centre-ville. D’ailleurs, ces jardins pourvus de bancs sont quotidiennement fréquentés par les citoyens de tous ages. » Leur aménagement doit être bien étudié avec de nouveaux plans architecturaux. Il faut aussi qu’ils subissent des transformations. Leur embellissement changera même le look au centre-ville. En plus des clôtures, ils auront des portails, des allées et, bien sûr, des plantes d’ornement « , dira la même source. Quant au troisième jardin, il a déjà été confié à une entreprise qui interviendra incessamment. » Les travaux vont démarrer bientôt », annoncera la même source. Cette initiative est bien accueillie par les citoyens, car ces trois lieux occupent des places stratégiques dans la ville où il n’y a presque pas d’endroits où l’on peut se reposer. Dans le cadre de l’amélioration urbaine, une autre placette, celle face au CEM Krim Rabah, a été aménagée et des bancs y ont été installés. Malheureusement, par manque de civisme, elle a subi quelques dégradations. Dans cette ville qui prend de plus en plus d’ampleur, en s’étendant dans tous les sens, il est temps d’installer des bancs en nombre suffisant, notamment là où sont prévus des stations de transport de voyageurs en attendant la réalisation de la gare routière et de la station urbaine. Notons, enfin, que les abribus installés, en attendant d’autres, ont quelque peu soulagé les voyageurs.
Amar Ouramdane