«On connaît tout de l’Algérie », a assuré Marc Wilmots en conférence de presse, alors que les Diables devaient rejoindre hier vers 11H30 heure brésilienne (17H30 heure algérienne) Belo Horizonte, où ils disputeront, cet après-midi, leur premier match de la Coupe du monde à l’Estádio Mineirão. Entre-temps, la presse mondiale est de plus en plus nombreuse à suivre les Belges. Hier, ils étaient une centaine à regarder la séance des Diables. Marc Wilmots leur a donné ses réponses traditionnelles. « Si quelqu’un veut réussir sa Coupe du Monde à lui, c’est la meilleure façon de la rater. Il ne faut pas se mettre la pression et perdre la tête lors du premier match. De toute façon, il ne sera pas décisif… Moi, je ne suis pas nerveux, mais je suis curieux de voir ce que nous allons faire ». Il avait aussi deux messages pour les Algériens, qui préfèrent que Van Buyten joue. « Ils connaissent l’équipe ? Je ne joue pas à ce petit jeu. Qu’ils s’occupent de leur équipe, je m’occupe de la mienne. ». Et encore : « Le match se gagnera sur base de la technique. Si on va au duel avec l’Algérie, il faut changer de philosophie » avant d’ajouter : « Le travail est fini, les joueurs sont en forme et nous avons eu une préparation parfaite. Notre Coupe du monde peut réellement débuter. Je ne m’inquiète pas pour nos débuts en Coupe du monde, mais je suis curieux de voir comment cela va se passer dans notre groupe. Les matches qui ont déjà été joués au Brésil nous ont montré que toutes les équipes y vont à fond. On dirait qu’elles peuvent courir 120 minutes. Il ne faut pas oublier qu’un premier match n’est pas décisif. Nous devrons jouer en équipe et les joueurs devront remplir leurs tâches. Jouer son propre Mondial, c’est la meilleure manière de le rater. Nous devons rester calmes et poser notre jeu. Il faudra être malins et jouer avec notre tête. Je connais mon onze de base. J’ai des changements à toutes les positions. Nous avons peut-être le meilleur banc de l’histoire des Diables en réalité. Il n’y a pas forcément de concurrence, on vient pour défendre notre pays tous ensemble ».
A. C.

