Le HCA présente le programme du festival

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Les responsables du Haut commissariat à l’amazighité, ont animé une conférence de presse, hier à la Bibliothèque nationale du Hamma, pour présenter le programme du Festival international du film amazigh de Ghardaïa, qui aura lieu à partir du 26 décembre 2005.M. Assad Si El Hachemi,commissaire du festival, a saisi cette opportunité, pour présenter les grandes lignes de cette manifestation, sixième du genre en Algérie. C’est Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, qui prononcera l’allocution d’ouverture du festival, au niveau de la salle de cinéma de Ghardaïa, suivie de la présentation de la ligne éditoriale qui sera lue par M. Si El Hachemi, directeur de la promotion culturelle du HCA.Le coup d’envoi, du festival sera donné le 26 décembre à 17 heures avec une animation folklorique de la troupe “Slimane-Harrada” et la chorale “Izelwan n m’zab”. Le film d’ouverture est programmé hors compétition.Il s’agit de “Tanja” de Hassan Legzouli, une fiction d’une durée de 1h 2mn.Des ateliers de formation pour les jeunes cinéphiles seront lancés, dès la deuxième journée au centre culturel de Béni Yazguène.Huit films seront en compétition durant la première journée : “Timucuha n’tberrcqa”, “yugurther”, “tirest”, “A tamghart”, “Ahmed”, “Mon village d’Algérie”, “Cousines” et “Le Gone des chaâba”, ce dernier ne rentre pas en compétition.Des cinébus sont programmés dans les villes de Bounoura, Berriane, El Atteuf, Beni Yezguène…La journée du 29 décembre sera consacrée au cinéma hollandais qui verra la projection de plusieurs films dont “In love memory”, et “Flea Ceoil”, de Louis Marcus.Parmi les invités importants, conviés à ce rendez-vous, on retrouve le nom du célèbre dramaturge, auteur de plusieurs pièces en arabe. Slimane Benaïssa.Ce dernier est aussi l’auteur de romans en langue française.La population de Ghardaïa saisira l’occasion de ce festival, pour découvrir, des longs métrages réussis, en tamazight comme “La colline oubliée”, de Abderahmane Bougermouh, “Machahu” de Belkacem Hadjadj et le magnifique “La Montagne de Baya” de Azzedine Meddour.

Aomar Mohellebi

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