Les pouvoirs publics sont encore une fois revenus à la charge du marché informel « sévissant» sur la RN18. Il semble que pour cette fois il a été décidé de mettre définitivement un terme à l’anarchie qui y règne depuis plusieurs mois, plus précisément au niveau de la localité de Sidi Ziyane, située à la sortie ouest de la commune de Bouira.
En effet, des marchands ambulants de fruits et légumes avaient pris l’habitude, comme nous l’avons d’ailleurs signalé dans l’une de nos précédentes éditions, de squatter les accotements de cette importante route nationale desservant les wilayas du sud et du sud-est. Cette situation n’est pas sans provoquer des bouchons monstres sur cette route nationale, où les étals de fruits et légumes débordent jusqu’à sur le bitume. Ainsi donc, et après l’évacuation, samedi dernier, des baraques de fortunes et autres étals des vendeurs informels installés au niveau du village Saïd Abid de la commune de Bouira, hier encore, c’était au tour des marchands ambulants de la RN18, à proximité de la localité de Sidi Ziyane, de connaître le même sort. A cet effet, un important dispositif de la gendarmerie a été déployé très tôt dans la matinée, entre le carrefour ouest de Bouira et le village Sidi Ziyane, et ce, afin de dissuader ces marchands ambulants de reprendre possession des lieux. Les services municipaux se sont ensuite attelés au nettoyage du site. Notons, enfin, que cette opération d’évacuation qui s’est déroulée sans encombre devrait être suivie d’actions similaires, notamment au centre-ville où certains sites d’habitations sont transformés en véritable bazar à ciel ouvert. La même intervention est attendue au niveau de la sortie Est de Bouira. Là aussi, tout comme sur la RN18, des marchands de fruits et légumes ont pris possession des accotements de la RN5, où des étals y sont installés sur une distance de près de cent mètres. Implanté sur l’une des routes les plus empruntées du pays et à proximité de la bretelle débouchant sur l’autoroute Est, « le marché » en question cause des bouchons insupportables pour les automobilistes et la situation s’empire, notamment les dimanches. En effet, le marché couvert de la ville étant fermé ce jour de semaine, les citoyens n’ont d’autre choix que de se rabattre sur ces marchés informels improvisés sur les routes. Du coup, la circulation automobile aussi bien sur la RN18 que sur la RN5 devient éreintante.
A souligner que le marché fonctionnel le dimanche, celui de l’ECOTEC notamment, n’est pas très prisé par les Bouiris pour cause des prix exorbitants qui y sont affichés.
O. K.