Un quota de 190 aides à l’habitat rural a été alloué au profit de la commune d’Ighram, a-t-on appris de M. Ibaliden, P/APC d’Ighram. Ce programme, inscrit dans le cadre de la promotion de l’habitat rural financé par le biais du fonds national du logement (FONAL), a fait l’objet d’une attribution au profit des souscripteurs. Il faut dire que l’inadéquation entre la quantité des aides accordées à la circonscription et la demande exprimée, a laissé en rade des centaines de prétendants à cette formule. « Nous avons pas moins de 600 dossiers en instance de traitement », avoue le maire de cette localité. A noter que ce programme de logement est orienté dans son intégralité vers des projets de nouvelles constructions. Un appui financier d’une valeur de 70 millions de centimes est alloué au profit de chaque attributaire. Un montant du reste unanimement décrié dans la mesure où, insiste-t-on, il ne permet pas de mener à bon port son projet d’habitation, aussi modeste soit-il. « L’auto constructeur qui arrive, avec cette modeste subvention, à réaliser la plate forme, la structure poteaux-poutres et la dalle, doit s’estimer heureux », dira un quinquagénaire, bénéficiaire du FONAL. Abordant dans le même sens, un autre attributaire affirme : « Les pouvoirs publics doivent prendre en considération l’éloignement, le coût des terrassements et les prix exorbitants des matériaux de construction ». D’aucuns, parmi les adhérents à ce programme, ne demandent rien de moins que l’indexation du soutien financier sur le coût de l’investissement. Par ailleurs, le maire d’Ighram nous fera savoir que des citoyens sont exclus de facto de ce programme FONAL, du fait qu’ils ne disposent pas de parcelles de terrain à bâtir. « Nous sollicitons l’affectation d’un quota de logements LPL, au profit de notre commune. D’autant plus que nous disposons d’une réserve foncière pour l’implantation d’un tel projet », préconise l’édile communal, pour permettre à ces citoyens d’accéder au logement. Le terrain auquel fait référence le P/APC est d’une superficie de 19 ha, dont un pan est défalqué pour la construction d’un lycée.
N. M.
