Sept projets bloqués par des oppositions

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Le wali de Tizi-Ouzou n’a pas caché avant-hier, devant les membres de l’APW, son amertume face au blocage de projets structurants, inscrits au profit de la wilaya, dont les financements totalisent 150 milliards de dinars.  

Lors de son intervention, au terme des travaux de la session de l’APW, qui a adopté rappelons-le, le BS, le wali a précisé que « les 150 milliards de dinars totalisent sept programmes de développement, avec une moyenne de 15 milliards de dinars par année ». Abdelkader Bouazghi a cité les projets, dont les travaux sont bloqués ou non encore lancés, « à cause des oppositions des propriétaires terriens » notamment. Il s’agit, selon lui, du projet du nouveau CHU de 500 lits d’Oued Falli, doté d’une enveloppe de 20 milliards de dinars, du projet de la zone industrielle de Souamâ (Mekla Aït Khellili), d’un montant de 12 milliards de dinars des quelles sont dégriffés 2 milliards de dinars pour « indemniser des supposés propriétaires terriens ». Pour ce projet, le wali a regretté aussi que l’entreprise espagnole, retenue pour prendre en charge la viabilisation du site, ait été refoulée.  L’autre projet bloqué pour les mêmes raisons est celui de la pénétrante vers l’autoroute Est-Ouest pour lequel l’Etat a accordé 60 milliards de dinars. Cette somme pourrait être relevée à 100 milliards de dinars, mais ne pourra être exécutée à cause de cet épineux problème, peste encore le wali qui cite aussi le projet de l’évitement de la wilaya de Tizi-Ouzou, inscrit pour un montant de 8 milliards de dinars. Les élus de l’APW ainsi que ceux des collectivités locales concernées par ces projets ont été exhortés par le wali à « contribuer à la levée de ces oppositions, afin de permettre au développement local de prendre son essor, de créer de la richesse, de l’emploi et des rentrées fiscales dans la wilaya ». Quant à la faiblesse du budget supplémentaire affecté à la wilaya, telle exprimée par le président de l’APW, à l’ouverture de la session, le wali a expliqué que « cette faible dotation est liée à un problème de fiscalité». Il explique que « pour ce BS, il n’y a eu que 279 millions de dinars de prélèvements fiscaux, en raison du niveau de développement de la wilaya qui ne dispose pas d’un tissu industriel et d’unités économiques importantes susceptibles d’améliorer la fiscalité locale ».          

M.A.T

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