La section syndicale des chauffeurs de taxis de Tizi-Ouzou (SSCTT) menace une fois de plus d’investir la rue. Elle exige la délocalisation de la station n°3 du chef-lieu vers la nouvelle station en réalisation à Boukhalfa.
En effet, dans une déclaration datant du 23 juin dernier et faisant office de préavis de grève, la section syndicale brandit la menace d’une opération escargot et d’un sit-in sur la RN 12, à proximité de la station de l’Edimco, à l’ouest du chef-lieu de la wilaya. Des rassemblements seraient également envisagés devant le siège de la direction des transports de la wilaya. C’est ce que souligne le syndicat dans la déclaration mise à notre disposition. Un document dans lequel un délai de huit (08) jours est donné aux responsables concernés afin de répondre aux doléances des transporteurs. Cette fois-ci, les syndicalistes soulèvent le problème de la station n°3. Cette dernière est située devant l’ancienne gare routière, à l’entrée Ouest de la ville de la ville de Tizi-Ouzou. Et les protestataires exigent qu’elle soit délocalisée vers la nouvelle station en réalisation à Boukhalfa. Celle-ci devant ouvrir ses portes très prochainement. Pour le SG de la section syndicale affiliée à l’UGTA, signataire de la déclaration : « Ils sont quelques 200 taxieurs urbains qui exercent leur travail au niveau de l’ex-gare routière et qui sont complètement délaissés par les responsables des transports de la wilaya de Tizi-Ouzou ». Contacté par nos soins, le même représentant de la section syndicale explique que suite à la délocalisation de la gare routière « les chauffeurs de taxi collectifs assurant la ligne trois chôment ». Actuellement, souligne-t-il « chacun travaille comme il peut, faisant du bricolage de circuits au sein de la ville ». C’est pour cette raison, affirme-t-il que les chauffeurs affiliés au SSCTT ont décidé de revenir à la charge et d’exiger leur délocalisation vers la nouvelle station prévue à Boukhalfa. Interrogée sur la question, la directrice du secteur des transports de la wilaya à indiqué que « la ligne n°3 est indispensable au niveau du chef-lieu ». Mme Terki explique en effet que « l’importance de la population de ce côté de la ville exige ce transport collectif ». Elle ajoute que cet endroit de la ville s’apprête à « recevoir d’autre équipement et établissement qui vont faire de lui un lieu à grande activité et un pôle générateur de déplacement ». Elle cite la Maison de l’environnement, le musée, les jardins publics et le centre de transfusion sanguine, entres autres structures en plus de celles déjà existantes. C’est pour cette raison que c’est « impensable et pas logique de délocaliser cette ligne ». La directrice affirme que « une réunion est prévue avec les contestataires pour dimanche prochain, dans le but de discuter de la situation, les écouter et tenter de trouver une issue au problème ».
Tassadit. Ch.