“Comment moderniser et augmenter la production aquacole, est notre soucis d’aujourd’hui, c’est pour cette raison qu’on a organisé ce salon afin de permettre le transfert de l’expérience étrangère » c’est ce qu’a indiqué hier Smail Mimoun, ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, lors de l’ouverture du premier Salon euro-méditerranéen de la pêche et de l’aquaculture, « SEMPA 2006 » placé sous le thème « Partenariat-investissement- développement » qui s’étale jusqu’au 14 avril prochain.Dans un bilan préliminaire, le “SEMPA 2006” abrite 63 exposants dont 38 Algériens, et 25 étrangers représentant 9 pays. On y trouve des expositions des produits de la pêche et de l’aquaculture, des outils de production (navires, engins, équipements de pêche), des présentations des ports de pêche et leurs services, de la sécurité à bord des navires, services banques et assurances, etc. Il se présente comme un lieu privilégié de rencontre et de contacts entre les opérateurs économiques algériens et étrangers, ayant pour but d’exposer les potentialités importantes dont dispose notre pays en métier d’investissement. L’objectif assigné à ce rendez-vous est également, l’échange d’expérience entre les opérateurs nationaux et étrangers, et de créer un espace de communication, de coopération et de partenariat. Mimoun nie la vente de poisson au large »Le SEMPA offre des opportunités aux étrangers voulant investir dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture » a avancé le ministre, tout en insistant sur l’intérêt de développer l’élevage aquacole « notre mer nous donne que 200 000 tonnes par an de production et on ne doit pas aller plus loin que ce niveau, donc on doit trouver une manière de développer l’aquaculture pour compenser cela »,et selon lui la FAO recommande que 50% de production proviennent de pêche et 50% de l’élevage aquacole.En ce qui concerne le port de Tigzirt le ministre a affirmé qu’il sera réceptionné fin juin. Quant à la rumeur colportée ici et là faisant état de la commercialisation du poisson au large, il a indiqué que « nos côtes sont bien protégées, et en cas de présence d’une telle vente, nous serons les premiers à le savoir ».
Wahiba Ait youcef