Selon le directeur du Centre National de Recherche et de Développement de la Pêche et l’Aquaculture (CNRDPA), Mohamed Kacher, les quantités de poissons pélagiques dont l’anchois et la sardine pêchés, annuellement, ont enregistré une légère baisse. « La production nationale de poissons pélagiques tourne autour de 70.000 tonnes annuellement, soit en léger recul par rapport aux années précédentes. La production des autres variétés de poissons est à 30.000 tonnes par an », a fait savoir M. Kacher lors de son intervention sur les ondes de la radio nationale. Dans le cadre de l’évaluation des ressources halieutiques, le DG du CNRDPA a fait état de la signature, prochaine, d’un accord de jumelage avec l’Union européenne dans le domaine de la pêche. « Il s’agit d’un accord qui va permettre au CNRDPA d’affiner sa stratégie de protection de l’environnement marin en mettant en place un réseau de biosurveillance et en travaillant, désormais, avec les références des standards internationaux », a précisé M. Kacher. Dans ce sillage, le même responsable a estimé que le développement d’un secteur stratégique comme celui de la pêche et de l’aquaculture doit être appuyé par un partenariat efficient en matière de recherche scientifique, orienté vers la durabilité et la protection des milieux de production. « A travers cet accord de jumelage, il s’agira de partager les connaissances et le diagnostic du milieu marin entre les pays du Nord et du Sud de la Méditerranée », a-t-il indiqué. Le DG du CNRDPA a appelé les pêcheurs à diversifier leurs activités en investissant les créneaux de l’aquaculture et du pescatourisme pour maintenir leurs revenus. « Le pescatourisme donne la possibilité aux pêcheurs professionnels de diversifier leurs revenus en créant une activité de tourisme-récréation et de découverte du monde de la mer et de la pêche », a-t-il dit.
S. S.