…308 couffins alimentaires distribués à Bounouh

Partager

Bounouh est parmi les premières communes de la wilaya à avoir lancé la distribution des couffins alimentaires relatifs à la solidarité Ramadhan. Pour ne pas retarder cette opération, les autorités locales ont pris leur devant. Ainsi, depuis mercredi dernier, les présidents des comités des 23 villages, que compte cette municipalité rurale, ont été invités à l’APC pour récupérer les colis et les remettre aux bénéficiaires avant le mois de jeûne. Pour en savoir plus sur cette opération, attache a été prise avec le maire, M. Rabah Makhlouf.  » Pour cette année, toutes les dispositions ont été prises pour qu’il n’y ait aucun retard dans la distribution des couffins de solidarité. Nous espérons soulager, un tant soit peu, toutes ces familles dans les délais », nous a-t-il dit. Et de poursuivre:  » Nous avons 308 couffins à distribuer, selon la carte sociale de l’APC. 200 pour les personnes qui touchent l’AFS, 29 pour ceux qui travaillent dans le cadre de l’IAIG, 9 pour ceux ayant les contrats DAIS, 29 pour les handicapés à 100%, 40 pour les démunis sociaux et 1 pour une veuve victime de la tragédie nationale ». Quant au montant dépensé par couffin, il a été évalué à environ 6 200 dinars. En plus du sac de semoule de 10 kilos et du bidon d’huile, les bénéficiaires y trouveront les produits de large consommation. Signalons au passage que l’enveloppe de ces achats a été dégagée du budget communal, de celui de la DAL, avec le concours de la direction de l’action sociale de la wilaya. L’édile communal souhaite que des donateurs se manifestent, comme aux années précédentes, pour aider à satisfaire d’autres familles nécessiteuses.  » L’opération est menée au niveau du parc communal. Tous nos agents ont été mobilisés. J’espère que d’ici deux à trois jours, elle sera clôturée et les bénéficiaires auront leurs aides », conclura le maire. Par ailleurs, il est à signaler qu’en plus de ces aides de l’Etat, des citoyens portent leurs contributions aux familles démunies de façon individuelle d’autant plus que dans cette région qui abrite la zaouia « Sidi Abderrahmane », la solidarité n’est pas un vain mot.                            

 Amar Ouramdane

Partager