Pour l’officialisation de Tamazight

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Reçu par Ahmed Ouyahia dans le cadre des consultations autour du projet de révision de la constitution, Amara Benyounès, le secrétaire général du MPA, a insisté sur la préservation du cadre démocratique, républicain, et moderne de l’Etat algérien dans la prochaine loi fondamentale. Au sortir de sa rencontre avec le ministre d’Etat, directeur de cabinet du président de la République, M. Benyounès a mis l’accent sur les six propositions évoquées lors de cette entrevue, qui ont déjà été rendues publiques auparavant, dans des communiqués ou lors de manifestation animées par le leader du MPA, préconisant un système semi-présidentiel pour la gestion des affaires de l’Etat, dés lors qu’il est le plus approprié pour notre pays, tout en souhaitant la définition la plus claire qui soit des prérogatives de l’Assemblée populaire nationale, comme institution législative et auquel échoit légalement le contrôle du gouvernement. Il a en outre, insisté auprès de son hôte, sur la nécessité du maintien du Conseil de la nation en tant qu’«arbitre et verrou» pour «éviter d’éventuels dérapages politiques», contrairement aux suggestions de ceux qui prônent un système parlementaire monocaméral et la suppression pure et simple du Sénat, pour diverses raisons dont entre autre la limitation des dépenses publiques. En plus de la suggestion relative à la constitutionnalisation de la langue amazighe en tant que langue officielle, le SG du MPA a proposé par ailleurs, «la consécration des liberté individuelles et collectives ainsi que l’égalité parfaite et totale des droits entre l’homme et la femme». Cette dernière proposition, si elle venait à être adoptée dans la mère des lois couperait court aux propos de ceux qui veulent limiter la parité homme-femme aux seules activités politiques en la restreignant au plan sociétal. Autrement la femme peut légiférer, gérer une APC, une APW, être chef de daïra, wali ou ministre mais au foyer elle renoue avec son statut de mineure.

S. A. H.

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